ANALYSE FINANCIERE DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE
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ANALYSE FINANCIERE DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE
L’école de la microfinance de Nantes propose une formation à l’analyse financière d’un établissement de microfinance (IMF, SFD, EMF)
Cette formation convient particulièrement aux banques et organismes de garantie
La formation a pour objectif d’apporter aux participants les compétences clés en matière d’analyse financière afin de leur permettre de mieux évaluer la situation financière des SFD.
Présentation de la formation. |
La formation permet d’évaluer la situation financière d’une institution de microfinance en maitrisant les concepts de pérennité de l’institution, de solvabilité, de liquidité et d’équilibre financier.
L’analyse financière a pour objet de permettre aux dirigeants, aux bailleurs de fonds et aux prêteurs financiers de prendre les décisions conformes à la réalité de l’IMF. |
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PLAN DETAILLE DU COURS ANALYSE FINANCIERE EN 8 MODULES SUR 5 JOURNEES DE FORMATION
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Module 1 L’étude du bilan du SFD
1. Bien comprendre le bilan du SFD pour pouvoir l’analyser
2. Présentation du bilan d’un SFD
3. Que doit-on voir dans le bilan d’un SFD
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Module 2 Le compte de Résultat et les SIG d’un SFD
1. Présentation des SIG
2. Les SIG montrent comment se forme le résultat d’un SFD
3. Que doit-on voir dans le résultat d’un SFD
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Module 3 La grille d’analyse financière d’un SFD
1. L’analyse du résultat via les SIG
2. L’analyse de la structure du bilan
3. L’analyse de la productivité -
Module 4 Le portefeuille du SFD
1. Le portefeuille du SFD
2. Le calcul du PAR
3. Le suivi RISQUE du SFD
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Module 5 La performance du SFD
1. La performance financière : signification du trépied
2. Analyse de la productivité
3. La croissance des agrégats. -
Module 6 L’étude de la rentabilité du SFD
1. Quel est le rôle de la rentabilité pour un SFD ?
2. La rentabilité globale
3. La rentabilité par centre de profit -
Module 7 La viabilité du SFD
1. La maitrise du financement
2. La maitrise du risque
3. La maitrise de la gestion -
Module 8 La gestion Actifs / Passifs – GAP
1. Le GAP et la gestion du bilan d’un SFD
2. Le principe fondamental de l’écoulement
3. La sensibilité du PNI
4. La transformation
LE PROGRAMME DE LA FORMATION A L’ANALYSE FINANCIÈRE D’UNE BANQUE OU D’UN établissement DE MICROFINANCE
La formation essentiellement pratique se fait à travers l’étude des bilans, comptes de résultat et les rapports des commissaires aux comptes.
A l’aide d’une grille d’analyse, le stagiaire apprend a identifier les forces et faiblesses de la banque ou de l’institution de microfinance.
Les résultats obtenus sont systématiquement comparés à d’autres établissements de même taille afin de bien mettre en évidence la solvabilité de l’établissement, son appétence aux risques, sa croissance, sa maitrise des frais de fonctionnement.
La grille d’analyse parfaitement méthodique- permet de déterminer les risques que prend l’établissement prêteur par rapport au financement de la banque ou de l’institution de microfinance.
Il existe de multiples raisons de procéder à l’analyse financière d’un établissement de microfinance :
1 Les administrateurs ou la direction générale souhaitent s’assurer de la rentabilité et de la solvabilité de leur entreprise
2 Pour limiter le risque, le banquier veut vérifier avant de faire un prêt à une microfinance la rentabilité de l’établissement et les éventuelles difficultés économiques.
3 Les déposants veulent s’assurer qu’ils peuvent laisser sans risque leur argent dans la microfinance
4 Un repreneur s’intéresse au niveau d’activité de l’établissement de microfinance avant de lancer son opération.
5 Un concurrent souhaite identifier les fragilités de l’établissement, sa place dans le secteur et la stratégie suivie.
6 Les futurs actionnaires veulent vérifier la performance et le potentiel de l’entreprise
7 Les salariés veulent s’assurer des perspectives économiques de leur entreprise.
ANNIMATION |
Les sessions seront animées par Monsieur Michel HAMON, Fondateur de l’Ecole de la Microfinance qui est spécialisée dans les cours de professionnalisation des acteurs du secteur de la microfinance, notamment dans les domaines de la comptabilité et de l’analyse financière. Monsieur HAMON a une riche carrière professionnelle dans le domaine de la banque et celui de l’enseignement. |
Contacts : |
L’école de la microfinance Tél. : + 33 6 52 59 32 37,Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Publics concernés : |
Directeur Général, Directeur Financier, Responsable des opérations, Chef d’agence, Responsable Administratif et financier, Auditeur et Contrôleur interne, Inspecteur. |
Validation : |
Remise d’une attestation de formation en analyse financière des Institutions de microfinance. |
Méthodes et outils : |
Exposés exercices et cas pratiques à partir de bilans et de comptes de résultats d’IMF. |
Niveau formation en entrée : |
Niveau non précisé |
Durée de la formation en centre : |
35 heures sur 5 jours |
Prérequis : |
Des connaissances en finance sont indispensables |
Dates et lieux : |
NANTES
Inscription permanente : Oui |
Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :
Cliquez sur le lien vers la fiche de présentation de la formation Analyse financière d’un établissement de microfinance
Formation analyse financière d’un établissement de microfinance
L’ECOLE DE LA BANQUE NANTES
LE CONTRÔLE INTERNE EN BANQUE
En présentiel ou en E-Learning
Objectifs pédagogiques | A l’issue de la formation, le stagiaire sera capable de :
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MAJ le 10/11/2021
Programme | 1. La cartographie des risques
2. Le contrôle interne 3. L’organisation du contrôle interne dans les banques 4. Le contrôle comptable interne 5. La sécurité des biens et des personnes 6. Prévenir les fraudes 7. Le blanchiment et le financement du terrorisme dans la banque 8. Les risques informatiques 9. Le recouvrement 10. Les créances douteuses, les dépréciations, le coût du risque |
Publics concernés | Auditeurs de banques,
Inspecteurs de banques Contrôleurs internes Responsables du contrôle permanent Superviseurs |
Durée en présentiel | 35 heures sur 5 jours |
Méthodes et outils : | Exposés et nombreux exercices et cas pratiques.
L’objectif majeur de la formation au contrôle interne est de donner du professionnalisme aux contrôles en définissant l’organisation du contrôle interne et les contrôles périodiques et permanents adéquats pour limiter les risques d’erreurs, de négligences, d’irrégularités, ou de malversations. |
Validation : | Examen final : certificat de l’école de la microfinance si note supérieure à 10/20 ou attestation de formation |
Tarif : | Frais de formation : 1600 € |
Pré requis : | Il est nécessaire d’avoir en préalable de bonnes connaissances en banque. |
Dates et lieuxdu présentiel : | NANTES – dates disponibles sur le catalogue :
http://www.ecole-de-la-microfinance.com/programmes-formations-en-microfinance/ Pour toute autre date nous consulter Organisation de séminaire envisageable dans d’autres villes et/ou pays pour la formation d’un groupe à partir de 5 participants |
Contacts : | M.Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : + 33 6 52 59 32 37Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Commentaire :
Le rôle du contrôle interne est de :
– vérifier la conformité des opérations, de l’organisation et des procédures internes à la réglementation en vigueur, aux normes et usages professionnels et déontologiques et aux orientations de l’organe exécutif ;
– vérifier le respect des limites fixées en matière de prise de risques, notamment pour les crédits à la clientèle et les opérations avec d’autres établissements de crédit ;
– veiller à la qualité de l’information comptable et financière, en particulier aux conditions de conservation et de disponibilité de cette information. (source COBAC)
Le système de contrôle interne fonctionne soit en continu, c’est le contrôle permanent organisé à tous les niveaux de l’institution, soit sous la forme intermittente d’audit ou d’inspections.
Comment diriger, administrer, contrôler un établissement de microfinance ?
On attend d’une institution de microfinance qu’elle apporte sa contribution à la croissance locale, qu’elle soutienne la pérennité des micro-entreprises dont elle a favorisée la création.
Les risques de gouvernance
Le risque inhérent à la gouvernance existe lorsque les administrateurs, le président du CA désigné parmi les personnes physiques du dit conseil ne possèdent pas toutes les compétences nécessaires pour diriger, administrer et assurer la surveillance adéquate de leur entreprise.
Comment se prennent les décisions ? Les comptes rendus des réunions du CA sont-ils établis ?
Qui organise, dirige et contrôle les activités ?
La question se pose également chez les mutualistes : Les élus sont-ils suffisamment qualifiés, les directeurs d’une organisation à but non lucratif n’ont pas toujours l’expérience nécessaire pour gérer une institution financière.
On attend d’une institution de microfinance qu’elle apporte sa contribution à la croissance locale, qu’elle soutienne la pérennité des micro-entreprises dont elle a favorisée la création.
Retrouvez la fiche de présentation de la formation à la gouvernance d’une institution de microfinance en cliquant sur le lien ci-après :
1 Formation a la gouvernance des institutions de microfinance.
Dans une institution de microfinance qui a le pouvoir de décision ? Et comment s’exerce ce pouvoir de décision ?
La formation à la gouvernance des institutions de microfinance s’adresse aux dirigeants, aux présidents et membres des conseils d’administration de des institutions ainsi qu’aux bailleurs de fonds.
Le concept de gouvernance dans une SA de microfinance
Dans les sociétés anonymes de microfinance, on peut dégager des principes de gouvernance dont les objectifs sont de :
- protéger les intérêts des bailleurs de fonds et actionnaires
- assurer une prise de risque judicieuse adaptée à la mission
- vérifier l’intégrité et l’éthique des administrateurs, des dirigeants et des employés de la Banque
- détecter et éviter les conflits d’intérêts
- S’assurer de l’indépendance et de la compétence des administrateurs
Vision et mission :
Un établissement de microfinance communique une vision qui permet à tous tant en interne qu’en externe de se positionner,
La vision permet de définir la stratégie et les rôles que chacun aura pour atteindre les objectifs fixés.
Un établissement de microfinance a pour mission d’apporter des services financiers aux particuliers et aux entreprises du secteur formel ou informel n’ayant pas accès aux établissements financiers classiques.
Pour permettre à une personne pauvre et souvent sans instruction de générer son propre emploi, l’IMF peut devoir s’occuper de sa formation, de favoriser son installation, éventuellement de l’introduire dans un groupe solidaire….
La mission des IMF est sociale : elle vise à répondre aux besoins de financiers de populations pauvres qui ne peuvent accéder aux banques et établissements financiers classiques.
Et on attend aussi que l’IMF soit bien géré et surtout qu’elle soit pérenne sur le long terme.
Comment parvenir à l’équilibre de ces deux forces qui peuvent sembler si opposées au profit d’une cohérence d’ensemble ?
2 Champ d’application de la gouvernance dans une institution de microfinance
Ainsi définie on voit comme la notion de gouvernance trouve à s’appliquer dans une IMF.
De part sa situation très particulière d’institution pour les pauvres, L’IMF est confrontée à de nombreux défis pour protéger ses actifs et en particulier son fonds de crédit. L’IMF a en effet prioritairement une vocation sociale mais ne peut atteindre ses objectifs humanitaires à long terme qu’en parvenant à être compétitive, et en optimisant ses frais de fonctionnement.
La gouvernance a vocation à s’assurer du respect du projet de l’IMF et de ses orientations stratégiques. La gouvernance de l’IMF analyse chaque décision par rapport aux deux missions contradictoires sociale et financière de l’IMF. Il s’agit d’une veille permanente sur l’équilibre des décisions aux différents niveaux de responsabilité.
Pour légitimer son action, L’IMF doit contrôler qu’à tout moment elle reste en phase avec son objectif social.
3 Le comité de gouvernance
Le comité de gouvernance d’un établissement de microfinance est constitué de membres qualifiés et impliqués ayant des compétences dans les domaines de l’action sociale, de la comptabilité et de l’audit.
Les membres du comité ont une grande connaissance des missions et des objectifs de l’IMF. Ils en connaissent les points forts et les points faibles. Ils peuvent poser toutes les questions à la direction
Les principales fonctions du Comité de la gouvernance sont les suivantes :
- Rechercher et recommander des candidats au conseil d’administration
- Mettre en place un processus d’évaluation de l’efficacité du conseil, du comité et des administrateurs;
- Définir les principes de la gouvernance de l’établissement;
- Superviser les questions relatives à la mission et aux valeurs de l’entreprise;
- Écouter et étudier les propositions des actionnaires et recommander au conseil les réponses à donner à ces propositions.
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4 Les conditions de mise en œuvre d’une bonne gouvernance
Quand elle existe, la qualité de la gouvernance est le facteur clé de la performance de l’IMF. Elle concile la liberté d’action des managers avec la nécessité d’une régulation. Cette dualité d’objectifs souvent contradictoires rend nécessaire la mise en œuvre d’une stratégie dynamique et d’une bonne gouvernance.
La difficulté majeure consiste à trouver le juste équilibre entre la direction opérationnelle de l’IMF (qui a un rôle de gestionnaire) et les fonctions du comité de gouvernance (un organe de surveillance). Il est donc nécessaire d’avoir des règles de fonctionnement qui permettent d’atteindre un consensus .Le comité de gouvernance perd sa raison d’être dans le cas où la direction assure la domination du comité.
Le préalable pour la mise en place de la gouvernance consiste à déterminer clairement les rôles et les responsabilités des différents acteurs de l’IMF et à faire le diagnostic de l’impact des décisions de chacun par rapport aux défis à relever.
L’expérience montre qu’il ne saurait y avoir une quelconque gouvernance autrement que par l’application coordonnée de deux stratégies fondamentales :
• une stratégie fondée sur les valeurs : renforcement de l’intégrité institutionnelle par la promotion de pratiques morales et éthiques.
• une stratégie fondée sur les disciplines: gestion budgétaire, réclamation des remboursements aux emprunteurs, rigueur au niveau des frais de fonctionnement.
En traitant de gouvernance d’une IMF, on touche directement à l’organisation des conditions d’exploitation d’un métier financier, à la recherche de se maintenir à long terme, aux relations avec les exigences des bailleurs de fonds et bien sûr aux besoins et difficultés de la clientèle.
La gouvernance doit rapprocher la recherche de performances sociales tout en défendant en permanence une discipline financière à long terme.
5 Pistes pour une gouvernance efficiente
L’objectif d’une gouvernance efficiente est de chercher à améliorer l’efficacité de l’IMF en se donnant les moyens, au travers de l’implication de tous les acteurs recensés :
– de protéger la valeur du portefeuille des crédits et d’empêcher par tous les moyens son érosion,
– de promouvoir l’objectif social de l’IMF en cherchant à créer par le micro crédit, par la formation, par l’accompagnement des autos-emplois de qualité pour l’ensemble des clients.
– de ne pas transiger sur l’objectif d’atteindre chaque année le seuil de rentabilité.
– de contribuer à créer un contexte favorable au développement local et régional.
On peut lister quelques bonnes pratiques de gouvernance pour une IMF :
- Disposer d’un comité de gouvernance
- Organiser des délégations de pouvoirs par des chartes connues de tous.
- Formaliser les relations entre les organes par des conventions
- Organiser le positionnement des membres, le élus ou membres du Conseil d’administration, les comités la direction de l’IMF, les salariés
- S’assurer du fonctionnement efficace du conseil d’administration et des comités (crédit, contrôle)
- Étudier systématiquement toutes les catégories de risques afin d’effectuer les couvertures nécessaires et surtout de les atténuer
- Instaurer des règles précises pour la communication interne et externe de l’IMF
L’école de la microfinance organise des formations à la gouvernance des établissements de microfinance pour les administrateurs et pour les dirigeants de ces institutions.
L’école de la microfinance organise des formations à la gouvernance des établissements de microfinance pour les administrateurs et pour les dirigeants de ces institutions.
Pour tous renseignements : ecole.de.la.microfinance@gmail.com
Pourquoi la banque est-elle le métier du risque ?
Le Directeur des risques d’une banque ou le Risk manager, sont en charge de la mise en place et du pilotage du dispositif global de gestion des risques de la banque.
L’école de la microfinance dispense une formation destinée aux responsables risques des banques et des établissements de microfinance.
Lien vers la présentation du cours de gestion des risques en banque
1 Le responsable des risques est chargé d’établir la cartographie des risques de la banque
1 On désigne par RISQUE le fait d’être exposé à une perte probable
Le métier de banquier expose naturellement aux risques. Faire un prêt est très facile mais comment s’assurer qu’il sera bien remboursé par l’emprunteur ?
La banque est aussi exposée à de multiples risques à tous les niveaux de la rédaction des contrats, à la prise de garanties ou encore les risques opérationnels.
Le risque est l’élément fondamental de la banque ou de la microfinance.
2 La cartographie des risques
Le responsable des risques de l’établissement est chargé de faire une cartographie des risques et de chiffrer chacun des multiples risques.
Il recense l’intégralité des risques liés aux activités de la banque et ensuite il les hiérarchise.
3 Il est impossible de gérer le risque si on ne peut l’évaluer, le mesurer.
Le responsable des risques a pour mission de chiffrer les risques. Il commence par déterminer le coût probable du défaut représenté par un crédit non remboursé, du non-respect de la réglementation (compliance), du blanchiment d’argent sale….
Ensuite il recherche la probabilité que ce risque se réalise.
2 Savoir mesurer les risques à partir de leur impact maximum et de leur probabilité
La mesure du risque consiste alors à multiplier le coût maximal du risque par sa probabilité.
Pour mesurer le risque, la banque se réfère à ses historiques, et aux informations qu’elle possède sur les autres profils de risques similaires.
Dans une banque, la connaissance du risque par l’expérience permet de mieux la modéliser, d’établir des cotations risques. Il en va ainsi pour tous les risques auxquels une banque est exposée :
1 Le risque opérationnel.
2 Le risque de crédit.
3 Les risques de liquidité /illiquidité.
4 Le risque de non-conformité
5 Les risques opérationnels
3 Apprendre à se protéger des risques
1 La méthode de mesure du risque.
La mesure des risques dans une banque est délicate. C’est l’objet de la formation proposée par l’école de la microfinance de former des professionnels maitrisant les métiers de la banque mais aussi aptes à utiliser les statistiques, ainsi que l’évaluation des probabilités en rapport avec la prévention et les contrôles d’audit.
2 La gestion du risque
La gestion du risque consiste à tout faire pour réduire son exposition aux risques.
La gestion du risque, ou la prise de risques calculés, réduit la probabilité de réaliser des pertes et minimise le degré de la perte au cas où celle-ci arrivait.
Les établissements bancaires n’ont pas tous la même appétence pour le risque. Certains sont extrêmement prudents, d’autres acceptent – généralement moyennant des taux d’intérêts plus élevés – de prendre plus de risque.
Le rôle du Risk manager est d’analyser l’impact financier du risque et de faire une estimation des flux futurs de remboursement.
Dans tous les cas, dans une banque, le risque que l’on a préalablement mesuré a été décidé. Le risque est pris en connaissance de cause : soit on se couvre en totalité, soit on est partiellement couvert, soit la banque accepte de n’avoir aucune couverture.
La gestion des risques consiste à :
• Mettre en œuvre un dispositif de pilotage et de suivi des risques recensés
• Analyser périodiquement tous les risques et valider les procédures d’analyse, de mesure et de suivi des risques
3 L’analyse risques / bénéfices.
L’analyse RISQUES / BENEFICES fait partie des outils dont la banque doit disposer. C’est la base des argumentations face à un choix de la banque.