LE CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE
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LE CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE
Formation en présentiel ou en E-Learning
Durée en présentiel : 35 heures sur 5 jours
Durée en e-learning : 5 mois
A l’issue de la formation, le stagiaire sera capable de :
- Fournir aux responsables de la banque les informations nécessaires au pilotage stratégique et opérationnel de l’établissement
- Préparer les outils nécessaires au pilotage, à la prévision, à la programmation des actions et au contrôle de la performance
- Connaitre les procédures permettant la préparation du budget sur la base des principaux objectifs fixés par la direction, la conduite du projet de la banque et l’élaboration d’un tableau de bord pertinent
- Identifier les éléments clés permettant l’amélioration de la rentabilité financière et la pérennité de l’institution
Programme de la formation au Contrôle de Gestion en Banque
- Les missions et l’organisation du contrôle de gestion bancaire
- La mesure de la rentabilité
- Le processus d’élaboration budgétaire
- Les résultats de l’agence, le budget de l’agence
- La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires
- Le suivi statistique des encours
- Le tableau de bord de gestion et les indicateurs
- La cartographie des risques
- La performance (Utilisation d’une grille d’analyse )
- L’utilisation des ratios pour l’analyse financière
Publics concernés
Contrôleurs de gestion des établissements bancaires
Comptables et cadres de banque ou personnes souhaitant acquérir des compétences en contrôle de gestion
Titulaires d’un diplôme bac+2 ou remplissant les conditions d’expérience professionnelle
Méthodes et outils :
Exposés, cours et exercices. Échanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation.
Remise d’un support de cours complet et documenté
Validation : Examen final : certificat de l’école de la microfinance si note supérieure à 10/20 ou attestation de formation
Tarif : Frais de formation : 1600 €
Pré requis :
Professionnels de la banque
Pour suivre cette formation, il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale, en statistiques et de connaitre la finance.
Dates et lieux du présentiel :
NANTES – dates disponibles sur le catalogue :
Les programmes des formations de l’école de la banque et de la microfinance
Pour toute autre date nous consulter
Organisation de séminaire envisageable dans d’autres villes et/ou pays pour la formation d’un groupe à partir de 5 participants
Inscription :
Inscription Professionnels de la banque
Contacts : M. Michel Hamon – Responsable Formation
Tél. : + 33 6 52 59 32 37Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com
Formation à l’analyse fonctionnelle et technique d’un projet informatique pour une microfinance.
Les banque ou les établissements de microfinance doivent faire évoluer leurs applications informatiques dans le cadre de l’accompagnement de la croissance de l’entreprise.
Participation à un projet de refonte SI dans une banque ou un établissement de microfinance
Dans une banque ou un établissement de microfinance pour faire évoluer une application informatique ou dans le cadre d’une migration informatique, les entreprises constituent des groupes projets. Un groupe projet réunit plusieurs personnes afin de concevoir et réaliser une étude.
Pour travailler efficacement le groupe projet doit associer des compétences complémentaires qui permettront d’obtenir un projet plus pertinent que ne le ferait chaque personne prise individuellement.
Pour un projet informatique, on réunira un chef de projet informatique, un utilisateur choisit en fonction de ses compétences et un organisateur qui sera chargé d’optimiser l’organisation et les processus informatiques.
L’école de la microfinance propose une formation à l’analyse fonctionnelle et technique d’un projet informatique adapté à l’environnement des institutions de microfinance.
La formation Analyse fonctionnelle et technique d’un projet informatique a pour objectif de présenter les méthodes et techniques à adopter en matière d’analyse à travers l’étude des comptes à vue dans une banque.
Dans une banque ou un établissement de microfinance les applicatifs sont nombreux (par exemple la gestion des comptes à vue, la gestion des comptes d’épargne, la gestion des crédits, la gestion des garanties, la comptabilité, les titres, la paye, …) et il faudra que l’ensemble des données gérées puissent communiquer, ce qui peut être délicat par rapport à des logiciels externes.
La méthode que nous proposons commence par un dénombrement complet de toutes les données qui sont gérées dans la microfinance afin de bien identifier dès la conception les besoins de communications entre les systèmes.
A l’issue de cette formation, les EMF comprendront bien les enjeux du choix entre l’acquisition ou l’adaptation d’un logiciel extérieur à l’entreprise ou la conception, la réalisation et le développement en interne d’applicatifs totalement adaptés à leur fonctionnement.
Public cible pour la formation à l’analyse fonctionnelle et technique d’un projet informatique pour une microfinance. :
- Responsables MOA et MOE
- Chefs de projets
- Responsables d’unités opérationnelles
- Organisateurs, managers de projets
Le programme de la formation à l’analyse fonctionnelle et technique d’un projet informatique pour une microfinance. :
Les phases du projet de microfinance
- L’étude de l’existant
- L’étude fonctionnelle
- L’étude technique
- L’étude économique et le plan de lancement
L’étude initiale a pour objet de :
Pour commencer l’étude fonctionnelle il faut très précisément décrire le besoin.
Cette phase a pour but de définir un ou plusieurs scénarios fonctionnels pour le nouveau système de gestion, décrire les activités et les objets de gestion.
- Connaitre les acteurs et leurs activités
- Recueillir les besoins des utilisateurs
- Repérer les dysfonctionnements du système existant
- Définir le champ de l’étude avec précision
- Proposer et retenir des objectifs d’évolution pour le nouveau système de gestion
L’étude fonctionnelle en microfinance :
Cette phase a pour but de définir un ou plusieurs scénarios fonctionnels pour le nouveau système de gestion, décrire les activités et les objets de gestion.
- Disposer des techniques pour recenser, organiser et mener à bien toutes les activités nécessaires à l’analyse fonctionnelle et technique d’un projet
- Acquérir une méthodologie pour détailler et décrire les fonctionnalités du point de vue de l’utilisateur et du point de vue du développeur
- Savoir normaliser les consignes de programmation et d’exploitation
- Comprendre comment réaliser des dossiers d’analyse pertinents
- Établir l’architecture
L’étude technique a pour objectif de :
- Définir l’architecture technique des scénarios élaborés dans la phase précédente
- Recenser les tâches nécessaires pour passer du système actuel au système futur
- Décrire les traitements
- Valider les données et leurs moyens de stockages
- S’assurer de la sécurité du dispositif et des alertes
- Rédiger les tests et procédures d’exploitation
L’étude économique :
L’étude économique doit présenter les différents scénarios de réalisation et de mise en œuvre.
- La création d’un document unique de synthèse du projet
- L’élaboration des plans de lancement
- La mise en place des tests de migration
- l’élaboration des procédures organisationnelles
- L’estimation des charges de développement
- L’étude économique d’ensemble du projet
Le bilan de l’efficacité du projet a valider par le comité de pilotage du projet.
Gains attendus
- Diminution des délais de production, de recouvrement …
- Gain sur les coûts
- Gains qualitatifs, de confort ou d’image
- Aide à la prise de décision …
Gains techniques du projet
- Répond-il aux fonctionnalités
- Certains aspects techniques ont-ils été oubliés lors de l’étude ?
Efficience économique
- Respect des coûts et des délais proposés
- Réalisation des gains économiques prévus
Efficience sociale
- L’expérience est-elle motivante et enrichissante pour l’équipe associée à la création : développement d’initiatives, travail en équipe, confiance ?
- Le logiciel contribue t-il à améliorer l’image de la microfinance du fait des procédures automatiques mises en place ?
Retrouvez tous nos programmes de formation en cliquant sur le lien ci-après :
L’analyse fonctionnelle et technique d’un projet informatique dans un établissement de microfinance.
Le contrôle interne dans un établissement de microfinance
Les établissements de microfinance à l’instar des banques doivent établir une cartographie de leurs risques afin d’identifier tous les risques auxquels leur établissement doit fait face, d’évaluer ces risques , de les mesurer et de les maitriser.
Introduction au contrôle interne
Une Institution de Micro-Finance (IMF) reçoit des dépôts de ses clients, met en place des crédits, suit leurs remboursements, manipule des espèces. Toutes ces actions se font dans le cadre de procédures définies à l’avance. Négligences, oublis, malhonnêteté qui sont possibles comme dans toutes les actions humaines peuvent créer des situations graves comme l’octroi de prêts à des personnes qui ne pourraient pas y avoir droit, la mauvaise affectation des dépôts d’épargne, des fraudes…
Pour limiter ces risques, les IMF mettent en place un système de contrôle lequel constitue une composante essentielle de la gestion d’un établissement et un fondement incontournable pour un fonctionnement sûr et prudent de l’institution.
Pour la zone Afrique Centrale, selon les règlements CEMAC / COBAC, relatif aux conditions d’activité des établissements de microfinance, les institutions de microfinance sont tenues de se doter de la structure minimale de contrôle constituée de :une fonction audit interne, un ou deux commissaires aux comptes. Les institutions de microfinance mutualistes doivent être en outre dotées d’un organe de contrôle.
Document de référence : Règlement N°01/02/CEMAC/COBAC relatif aux conditions d’exercice et de contrôle de l’activité de microfinance dans la zone CEMAC
Suivez le lien ci-après pour accéder directement à la présentation de la formation au contrôle interne :
le contrôle interne en microfinance
Le rôle du contrôle interne est de :
– vérifier la conformité des opérations , de l’organisation et des procédures internes à la réglementation en vigueur, aux normes et usages professionnels et déontologiques et aux orientations de l’organe exécutif ;
– vérifier le respect des limites fixées en matière de prise de risques, notamment pour les crédits à la clientèle et les opérations avec d’autres établissements de crédit ;
– veiller à la qualité de l’information comptable et financière, en particulier aux conditions de conservation et de disponibilité de cette information. (source COBAC)
Le système de contrôle interne fonctionne soit en continu, c’est le contrôle permanent organisé à tous les niveaux de l’institution, soit sous la forme intermittente d’audit ou d’inspections.
Des insuffisances très fréquentes dans les dispositifs de contrôle interne
Du fait de leur origine sociale, les institution de microfinance , ont tardé à se doter de systèmes de contrôles rigoureux comparables à ceux des banques. Le contrôle est plutôt apparu consécutivement à la découverte d’erreurs ou de fraudes ou à la suite de missions de l’autorité nationale en charge du contrôle des IMF. La sécurité des activités est un défi majeur pour la croissance et la pérennité des IMF.
Pourtant c’est bien le contrôle interne qui permet de découvrir rapidement les erreurs, fraudes, retards ou laxisme… Et une erreur corrigée immédiatement coute infiniment moins chère à régulariser qu’une erreur découverte après une longue période qui oblige à une longue série de pointages et reconstitutions. Les différents dysfonctionnements auxquels font face la plupart des IMF sont détectés par le contrôle interne ou par les auditeurs. Il arrive parfois des situations où ce sont les autorités en charge du suivi des IMF qui ont pu détecter ou mettre en évidence des malversations, ce qui a quelquefois conduit à la faillite ou la mise sous administration provisoire d’importantes institutions.
De plus, dans de nombreuses IMF, le contrôle interne ne dispose pas de suffisamment de liberté pour investiguer. Dans des institutions où peuvent exister des conflits d’intérêts (par exemple dans une institution mutualiste, des prêts sont faits aux membres de l’IMF y compris aux administrateurs élus), Il n’est pas toujours clair de connaitre les limites du périmètre contrôlé. Et souvent le contrôle interne se voit refuser d’intervenir la où les risques sont les plus élevés.
A l’évidence, les systèmes de contrôle interne de la majorité des IMF sont perfectibles.
Une institution de microfinance a besoin d’un dispositif de contrôle permanent et fiable.
Le contrôle interne est un ensemble de moyens mis en place dans une entreprise et fait partie intégrante de son organisation
La direction de l’entreprise est responsable de la définition, de la mise en œuvre et de la supervision de ces moyens pour atteindre les objectifs du contrôle interne
Le contrôle interne est l’affaire de tous, et en tout premier lieu des opérationnels eux-mêmes, et ce dans tous les processus (achats et frais généraux , opérations de caisse, étude d’un dossier de crédit, recouvrement, trésorerie …..)
La sécurité des activités est un défi majeur pour la croissance et la pérennité des institutions de microfinance et de leurs agences (risques de fraudes, erreurs, retards, pertes, laxisme…).
Dans une institution de microfinance, la gestion efficace des risques consiste à analyser avec attention toutes les expositions aux risques et à rechercher les moyens pour les réduire.
On note 3 niveaux complémentaires de contrôle :
- L’auto contrôle du titulaire du poste
- Le contrôle interne
- Le contrôle externe
1 L’auto contrôle du titulaire du poste
Le premier contrôle reste bien de s’assurer de l’auto contrôle du titulaire du poste qui doit vérifier ses propres opérations, faire ses ajustements périodiques, ne clôturer une caisse qu’une fois qu’il s’est assuré qu’il n’y avait pas d’erreurs.
2 Le contrôle interne : le contrôle de premier niveau par le hiérarchique
Le contrôle de premier niveau est effectué par le hiérarchique de l’agent.
Cela fait partie intégrante de la responsabilité du hiérarchique de s’assurer de la qualité du travail de son subordonné.
3 Le contrôle interne : le contrôle par le contrôleur interne
Le contrôle de second niveau est un dispositif de l’institution de microfinance, défini et mis en œuvre sous la responsabilité de la direction générale , qui contribue à la prévention des risques
Il est effectué par un contrôleur interne indépendant du hiérarchique
Les contrôles en agence porteront prioritairement sur :
- La qualité des contrôles de premier niveau
- Le contrôle de conformité des ouvertures de comptes
- La qualité des dossiers de demande de crédit
- La vérification des existants (caisse, caisse GAB, cartes, chèques…)
- La maitrise des opérations suspectes au sens du blanchiment et de la lutte contre l’argent du terrorisme.
- La sécurité de l’archivage quotidien
- La sécurité des accès et la surveillance des locaux