Les fondamentaux de la microfinance à NANTES (MF 200)

Les fondamentaux de la microfinance
L’école de la microfinance propose des formations en présentiel à NANTES et des formations à distance.
Une institution de microfinance a pour mission de prêter de petites sommes aux personnes qui ne disposent pas des garanties suffisantes pour accéder au système bancaire formel. Une microfinance a aussi pour mission de collecter l’épargne de ses clients.
Pour qu’une institution de microfinance soit pérenne, il est nécessaire de disposer de 3 piliers fondamentaux :
1 Le PNB produit Net Bancaire (Produit d’intérêts et de commissions) : ce sont les intérêts et les commissions perçues qui vont permettre de faire vivre la structure. Les taux d’intérêts sont très élevés dans les microfinances car ils portent sur de très petites sommes alors que les frais de gestion sont souvent supérieurs à ceux des banques.
2 La maitrise des Frais de fonctionnement. Les frais de fonctionnement ce sont tous les frais généraux que l’institution doit engager pour disposer d’une agence de microfinance ouverte au public, ce sont les salaires et charges sociales mais aussi les dotations aux amortissements des équipements utilisés.
3 La maitrise du Coût du Risque. Le risque c’est tout ce qui pourrait mal se passer. Le plus évident c’est bien sur le risque de crédit, le client qui ne rembourse pas. Mais il y a aussi des risques de malversation par exemple quand le client a présenté de faux documents pour obtenir un prêt. Et puis le risque c’est aussi de ne plus pouvoir rembourser les épargnants qui ont déposé de l’argent à la microfinance.
Au niveau des services financiers, la microfinance comprend l’ensemble des services financiers axés sur les ménages à faible revenu.
Après le microcrédit, la microfinance s’est enrichie de services extrêmement demandés comme la micro-épargne qui permet aux personnes très pauvres de conserver sans risques leur petite épargne. Il peut s’agir également de la collecte des recettes des petits commerçants du marché ce qui permet de mettre l’argent en sécurité.
On trouve aussi d’autres services financiers ciblant les clients à faible revenu, tels que les transferts d’argent, le crédit bail ou encore la micro-assurance.
La microfinance propose parfois des services non financiers très importants complémentaires aux services financiers :
Ce sont l’éducation financière, la formation à la gestion préalable à l’octroi d’un crédit, la formation professionnelle
L’accompagnement d’un bénéficiaire de prêt pour lui permettre de réussir dans son activité génératrice de revenus.
La pédagogie de l’école de la microfinance est fondée sur l’échange de savoir-faire et d’expériences avec des professionnels des établissements de microfinance.
La formation aux fondamentaux de la microfinance a pour objectif de renforcer la capacité institutionnelle des établissements de microfinance afin qu’ils puissent se pérenniser.
Les meilleures formations en microfinance sont conçues comme des outils pour aider les professionnels à mieux comprendre l’environnement et le coté social de la microfinance tout en découvrant qu’il s’agit de véritables métiers ayant des techniques propres.
Les bonnes formations enseignent le savoir faire mais aussi le savoir être comme par exemple l’animation de séances de formations à l’éducation financière.
La formation enseigne les principes et les meilleures pratiques de la micro-finance.
Les participants aux formations s’inscrivent à un programme de formation aux fondamentaux de la microfinance qui comprend :
- Des présentations techniques réalisées par un professionnel qualifié de la microfinance.
- Des exercices pratiques d’application et des travaux dirigés pour apprendre à faire soi même.
- Des séances d’apprentissage du comportement adéquat réalisés à l’aide de jeux de rôles et de quiz pour les agents de crédit…
- La remise d’un solide support de cours qui permet de se souvenir et de se référer une fois la formation achevée.
Le premier objectif d’une institution de microfinance doit être de devenir pérenne, d’acquérir son autonomie sur le long terme.
Pour se pérenniser les institutions de microfinance ont besoin d’avoir une vision stratégique à long terme et de définir des stratégies pour y parvenir.
Une institution de microfinance doit aussi définir sa place au sein du système financier national.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :Retrouvez toutes les informations en suivant le lien ci-dessous :
LE RECOUVREMENT EN BANQUE OU EN MICROFINANCE
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1 Le traitement des impayés clients en banque et en microfinance par l’agent de crédit.
Le retard dans le remboursement d’un prêt commence le lendemain de l’échéance impayée;La situation est alors qualifiée d’irrégulière et déclenche une alerte risque.
Les remboursements sont en retard dès le lendemain de l’échéance (J + 1).
Chaque jour le chargé de clientèle en banque (ou l’agent de crédit dans les établissements de microfinance) procède à un examen attentif de la situation de ses débiteurs c’est-à-dire les emprunteurs ayant au moins 1 jour de retard.
La réactivité du chargé de clientèle est de loin l’élément le plus déterminant pour le recouvrement d’un prêt.
Pendant une courte durée (généralement de 1 à 30 jours de retard) la relance des clients est de la responsabilité des chargés de clientèle (ou agents de crédit) lesquels commencent par joindre l’emprunteur par téléphone puis se déplacent à son domicile ou à son lieu d’activité.
Le chargé de clientèle quand il appelle cherche avant tout à comprendre la raison du découvert, et le motif de l’impayé. Il peut s’agir d’un simple décalage de trésorerie où d’une réelle difficulté de la part du client.
Le chargé de clientèle doit alors décider par rapport à la réponse du client s’il fait confiance au motif donné ou s’il a un doute sur la sincérité de la réponse. (Exemple je passerai samedi couvrir mon compte).
S’il fait confiance il laisse le compte en position débitrice et il va surveiller la régularisation le lendemain ou dans les prochaines journées.
Par contre, en cas de doute, le chargé de clientèle va devoir vérifier les dires du client et il va devoir se déplacer chez le client et tenter d’obtenir un versement espèces pour déposer sur le compte.
2 Les procédures amiables: solutions simples et courtoises
Un prêt est désigné non-performant « lorsque le retard de remboursement dépasse 30 jours ou lorsqu’il apparaît peu probable, à la suite d’une évaluation, que l’emprunteur rembourse son prêt. »
Les techniques de recouvrement sont à peu près identiques pour toutes les banques et institutions de Microfinance.
Elles vont des appels téléphoniques aux actions en justice en passant par des visites alternées au domicile ou au lieu d’activité du débiteur…
Ces méthodes sont regroupées en trois phases:
- La phase recouvrement amiable
- La phase négociation et menaces
- La phase de recouvrement contraignant.
L’agent de recouvrement qui intervient après un délai de 30 jours reprend alors intégralement le dossier.
De quel type de client s’agit –il? Quelle est sa situation? Quelles étaient les conditions d’origine du prêt?
Quelles sont les informations fournies par le client?
Où se trouve le client?
Quels sont les mesures qui ont été prise antérieurement?
Quel est le problème à la base du défaut de paiement?
Quelles sont les solutions envisageables?
Comment allons nous mener la négociation?
Pouvons nous amener le client à s’engager à donner la priorité au remboursement de ce prêt?
Comment allons nous effectuer les actions de recouvrement? Quels sont les actifs que le client possède?
Combien peut-on recouvrer par une procédure amiable? Combien peut-on recouvrer par une procédure judiciaire?
La priorité va à la recherche d’un règlement à l’amiable par l’agent de recouvrement
Dans la pratique des banques et des établissements de microfinance, dès la constatation d’un impayé de plus de 30 jours , le responsable du recouvrement prend le dossier en charge; Il se rapproche de l’emprunteur pour comprendre la cause de la défaillance, faire le point sur les pénalités et le sensibiliser à régulariser immédiatement sa situation.
Si le client se montre coopératif, un rééchelonnement de la dette tenant compte de ses capacités financières peut être proposé.
L’absence de volonté de coopérer dans les solutions amiables peut conduire à la menace de recouvrement judiciaire
3 Les procédures contentieuses
En présence de réelles difficultés, on se réfère au contrat de prêt :
Objet du prêt
Date et montant d’origine
Échéancier des remboursements
Taux de l’emprunt
Traitement de la caution et des garanties
Les sanctions prévues en cas de non paiement
La mise en demeure
La mise en demeure est l’acte par lequel la banque ou l’établissement de microfinance somme le débiteur à exécuter son obligation.
Il s’agit d’un document écrit qui informe exactement l’emprunteur sur l’étendue de son obligation de payer.
Le client est mis en demeure de payer ses échéances impayées sous huitaine.
La mise en demeure constitue un moyen de pression complémentaire pour inciter officiellement l’emprunteur à payer. S’il ne donne aucun signe de vie après mise en demeure, ou s’il refuse de s’y conformer, la banque ou l’institution de microfinance pourra alors le poursuivre en justice
La sommation d’huissier
Une lettre de rappel puis une mise en demeure et enfin une sommation huissier sont notifiées au clients défaillants dans un intervalle de temps soit (J+15 entre chaque action) afin de le rappeler à l’ordre et inciter à honorer l’ échéancier objet de son contrat de prêt faute de quoi des mesures contentieuses pouvant aller jusqu’à la mise en œuvre de la garantie soit la « saisie du bien hypothéqué au profit de la banque » par voies légales.
Le recours au tribunal :
La procédure commence par l’expédition d’une lettre d‘injonction de payer en adressant les justificatifs (facture, lettre de relance, mise en demeure,…) par courrier simple au Greffe du Tribunal de Commerce (les parties sont commerçantes, la dette est connue et concerne un acte de commerce).
L’établissement financier procède ensuite à une assignation en référé. Par cette procédure, il devient possible de demander un premier versement sur le total de la somme due. Un huissier assigne le débiteur devant le Tribunal qui décidera d’un versement à titre de provision et de quel montant.
Enfin il faut demander l’assignation en paiement. Cette procédure est plus complexe et nécessite l’intervention d’un avocat. Tout d’abord la demande d’assignation est présentée devant le Tribunal compétent. Une fois la date du jugement connue, c’est un huissier qui va signifier l’assignation au débiteur. Le juge du Tribunal statuera lors de cette comparution entre les parties, sur les modalités du paiement de la dette.
LA FORMATION AU RECOUVREMENT PROPOSÉE PAR L’ÉCOLE DE LA MICROFINANCE
Notre formation Les objectifs pédagogiques |
A l’issue de la formation, le stagiaire maîtrisera :
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Programme |
1. Le traitement des impayés clients en banque et en microfinance par l’agent de l’institution de microcrédits1.1 Prévenir l’impayé 1.2 Des outils d’alerte 1.3 La surveillance constante des remboursements 1.4 Le recouvrement fait partie intégrante 2. Les procédures amiables2.1 La motivation pour rembourser 2.2 La stratégie de recouvrement 2.3 L’agent de l’établissement de crédits prend la casquette de recouvreur 2.4 Les moyens de recouvrement face à un débiteur récalcitrant 2.5 La phase de négociations et de menaces 3. Les procédures contentieuses3.1 La mise en demeure 3.2 Mettre les menaces à exécution 3.3 Les solutions judiciaires |
Publics concernés |
Responsables du recouvrement
Agents de crédit Administrateurs de mutuelles de microfinance Tous salariés des agences ou du siège des banques et établissements de microfinance. Étudiants en banque ou finances. Organisations humanitaires. |
Durée en présentiel
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7 heures sur 1 journée complète |
Méthodes et outils : |
Exposés, jeux de rôles, exercices et cas pratiques. |
Niveau formation en entrée : |
Professionnels de la banque ou de la microfinance |
Dates et lieux du présentiel : |
NANTES – dates disponibles sur le catalogue :
http://www.ecole-de-la-microfinance.com/programmes-formations-en-microfinance/ |
Contacts : |
M. Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : + 33 6 52 59 32 37Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Commentaires divers : |
Il s’agit pour l’agent de recouvrement, l’agent de crédit ou le conseiller clientèle de :
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Organisation de séminaire envisageable dans d’autres villes et/ou pays pour la formation d’un groupe à partir de 5 participants