Formation aux fonds de garantie

LES FONDS DE GARANTIE

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Les fondamentaux de la microfinance

Les programmes des formations de l’école de la banque et de la microfinance

 

 

Programme de la formation :

– Présentation des moyens et mécanismes de la mise en place d’un fonds de garantie des créances douteuses

– Examen des moyens de constituer un fonds de garantie local en faisant appel à des dons privés ou publics, ou/et à des garanties locales (entreprises, particuliers, services publics).

– Spécialisation des fonds de garantie: par exemple un volet « microentreprise « , et un volet « agriculture et élevage ». Ces fonds de garantie sont constitués au fur et à mesure de l’arrivée des dons.

– Recherche des moyens et des mécanismes pour la création d’un trust fund alimenté et géré off-shore qui peut émettre des lettres de garantie ou un outil financier équivalent, en faveur de l’établissement de microfinance. –

– Recherche des moyens de la création d’une facilité de refinancement.

– Identification des principaux éléments à inclure dans des procédures de gestion du fonds de garantie. L’objectif clé de cette étude est d’établir une stratégie et de proposer des solutions opérationnelles pour l’établissement de microfinance et ses partenaires, d’améliorer l’offre de crédit pour les clients et de faciliter la reprise des activités de l’établissement de microfinance.

 

 

Claude Guillemain et les fonds de garanties

Séminaire de microfinance au Malawi

 

L’utilité des fonds de garantie

en microfinance

 

Le risque élevé est très souvent évoqué pour justifier les faibles montants dédiés au crédit dans les pays du sud. Dans ce contexte, la création d’un fonds de garantie est l’un des moyens existants pour gérer et partager le risque entre les différentes parties prenantes et faciliter une plus grande implication d’institutions financières.

Tous les clients doivent constituer dans les caisses de l’établissement de microfinance, un fonds de garantie dont le montant doit être égal à 10% du montant du crédit désiré. Le montant total du fonds de garantie peut être soit entièrement versé par le client avant l’obtention du crédit, soit réparti sur les différents remboursements programmés pour le client. Ce fonds de garantie est généralement récupéré par le client à la fin de ses remboursements. Lorsque le client devient défaillant, ce fonds est utilisé pour couvrir tout ou partie des impayés.

Les institutions de microfinance se financent par les dépôts d’épargne de leurs clients à vue et à terme, par des emprunts auprès des banques locales mais aussi par les dons qu’elles peuvent recevoir dans le cadre de la coopération internationale   ou encore par des dons privés ou par des prêts de fonds d’investissements.

C’est avec cet argent qu’elles peuvent consentir de prêts à leur clientèle.

Le   banques locales sont réticentes à financer des institutions de microfinance au motif que les institutions de microfinance sont fragiles, dépendantes des taux de remboursement obtenus de leur clientèle et qu’il s’agit d’un financement particulièrement risqué.

Pour se couvrir, elles exigent que le prêt soit garanti par un tiers solvable.

C’est ici qu’interviennent les fonds de garantie : ces fonds agissent comme une assurance en couvrant le risque de non remboursement de l’emprunt contracté par l’IMF auprès d’une banque commerciale.

Des organismes comme COFIDES mettent en place une garantie de portefeuille, pour un montant global de prêts pouvant atteindre 80 000 euros (environ 52 250 000 FCFA), soit 40 000 euros d’encours garantis en tenant compte d’un taux de couverture des prêts de 50 %.

 

L’IMF paie une  » prime  » pour cette assurance ; c’est en effet un service qui lui permet d’accéder à un prêt.

Dans le cas COFIDES la commission de garantie est d’environ 3,5 % du montant des encours couverts par la garantie.

Il existe de nombreux fonds de garantie : on peut citer des organismes de garantie spécialisés tels que AFD, KFW.

 

En microfinance, le développement de mécanismes de garantie a été impulsé largement par les bailleurs de fonds dans le but de démontrer aux prêteurs, locaux ou internationaux, que les IMF sont solvables.

Séminaire au Vietnam, l'école de la microfinance

 

Préparer le budget d’un  établissement bancaire

 

Cliquez sur le lien ci-après pour obtenir  la fiche de présentation de la  formation au contrôle de gestion dans les banques

Le contrôle de gestion en banque

 

 

Pourquoi une procédure budgétaire dans une banque ?

 

La pérennité d’une banque et son développement dépend de son aptitude à anticiper l’avenir.

Pour maitriser les évolutions il faut :

  • Prévoir les événements et non les subir
  • Se doter d’une ligne d’action
  • Passer d’un système où les résultats sont constatés à un système où les résultats sont programmés.

 

Le budget constitue l’instrument de prévision et de contrôle des résultats.

  • Il est nécessaire de classer les charges similaires par grandes catégories;
  • Recherche des coûts qui peuvent être classés sous ces dépenses;
  • Faire des hypothèses de dépenses pour le programme;
  • Etre attentif pour identifier les sources de recettes;

 

L’examen des informations disponibles

Toutes les estimations budgétaires trouvent leur origine dans quatre examens essentiels :

1 La projection des périodes précédentes. La comptabilité est la source d’informations majeure puisqu’elle fournit les indications sur le réalisé et les historiques.

2 Les conséquences  qui résultent des stratégies de la banque et qui auront un impact significatif.

3 La conjoncture et les hypothèses.

4 L’analyse des écarts entre les prévisions budgétaires de l’année passée et le réalisé.

 

Le cadre budgétaire

On commence par établir une première projection désignée « le pré budget » en fonction des hypothèses envisagées (vers le mois d’aout)

Puis c’est le lancement de la procédure budgétaire dans l’ensemble de l’établissement. Cela commence par une lettre de cadrage qui rappelle les contraintes   qui pèsent sur l’ établissement, les opportunités, les hypothèses pour l’année à venir.

 

La préparation des budgets fonctionnels

Chapitre du PNI prévisionnel

Quels seront les volumes des crédits et les besoins de refinancement, les prévisions d’activités en particulier au niveau des ventes de crédit

A quel taux vendront nous ?

Aurons-nous de nouveaux produits ?

Quel sera le coût de rémunération de l’épargne ?

 

Chapitre des commissions

 
– Combien vont rapporter les commissions
– Estimation des nouvelles  commissions

 

Chapitre des frais de fonctionnement

– Les salaires prévisionnels et les charges sociales : les prévisions d’augmentation ou de réduction d’effectifs.

– Les frais généraux qui doivent être détaillés au niveau des grandes rubriques, les prévisions de frais généraux, incluant les prévisions d’augmentation de certains d’entre eux.

– Les dotations aux amortissements

 

Chapitre du coût du risque

  • L’évolution de la conjoncture économique
  • Nos risques spécifiques

 

Chapitre des investissements

  • Les investissements informatiques
  • La création d’agences nouvelles
  • La stratégie d’investissements de la banque
  • Les autres investissements

 

Chapitre du financement

  • Quels emprunts, quand les lancer avec estimation des taux
  • Les accords de financement obtenus et les échéances des remboursements des prêts en cours.

 

 

La période des arbitrages commence par la consolidation des budgets fonctionnels

S’il apparait des anomalies lors de ce travail préparatoire, on recommence en faisant varier l’une des variables.

Le processus est ainsi itératif, jusqu’à l’obtention des résultats voulus.

 

Le suivi budgétaire

Chaque mois ou chaque trimestre, selon la périodicité souhaitée par la banque, le contrôleur de gestion  analyse l’exécution du budget et  détermine des écarts par rapport aux prévisions.

 

Parallèlement, il effectue le reporting  sous la forme de  rapports trimestriels sur l’exécution du budget en indiquant les principales constatations et en formulant des recommandations.

 

Tous les trimestres, les valeurs réellement constatées sont comparées avec les prévisions budgétaires.

Les écarts sont analysés avec les responsables des centres budgétaires afin de rechercher leur cause, les éventuelles responsabilités, les moyens à envisager pour se rapprocher des objectifs initiaux.

 

L’école de la microfinance propose des formations spécifiques pour les contrôleurs de gestion des banques http://www.ecole-de-la-microfinance.com

 

 

 

 

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