formation pour faire soi-même la comptabilité de son entreprise

L'école de la comptabilité NANTES

Cours de comptabilité générale en présentiel pour  chefs d’entreprises

Les entreprises doivent tenir une comptabilité laquelle est régie par une série de lois et de réglementations qui peuvent varier en fonction de la forme juridique de l’entreprise.

Il est souhaitable lorsqu’on est entrepreneur de faire sa comptabilité soi-même.

 

Qu’entend-on par la TENUE DE LA COMPTABILITÉ ?

 

Il s’agit essentiellement

  • D’établir des factures à l’occasion de chaque vente
  • D’enregistrer chronologiquement toutes les factures d’achats et de ventes et les mouvements qui affectent le patrimoine de l’entreprise,
  • De suivre quotidiennement son compte en banque et d’enregistrer de conformité dans la comptabilité de l’entreprise tous les mouvements qui figurent sur l’interrogation internet du compte bancaire
  • De faire mensuellement sa déclaration de TVA sur IMPOTS.GOUV
  • De faire une fois par an l’inventaire annuel pour connaitre la valeur des éléments composant l’actif et le passif de l’entreprise ;
  • D’établir des comptes annuels à la clôture de chaque exercice comprenant le bilan (ensemble des éléments d’actif et de passif de l’entreprise), le compte de résultat (ensemble des produits et charges de l’entreprise faisant apparaître le bénéfice ou la perte de l’exercice)

 

Est-il possible de faire soi-même la comptabilité de son entreprise ?

 

Il y a de multiples avantages à faire sa comptabilité soi-même dont les principales sont de pouvoir gérer son entreprise, de comprendre comment se fait le résultat, de pouvoir réagir beaucoup plus vite en cas de mauvais chiffres.

Par contre pour faire sa propre comptabilité il est indispensable :

  1. De suivre une formation spécifique avec un formateur : Il vous explique clairement les obligations comptables de votre entreprise. Des simplifications selon possibles pour les entreprises soumises au régime micro-entreprise qui permettent à chaque entrepreneur de gérer plus simplement
  1. De disposer d’un logiciel de comptabilité.

Un logiciel de comptabilité est indispensable car il assure en toute sécurité des tâches cruciales telles que la conformité à la réglementation fiscale, la gestion des comptes généraux et auxiliaires ou la préparation des déclarations de TVA mensuelles.

Il existe des logiciels de comptabilité très performants et peu couteux (abonnement nécessaire toutefois)

 

 

 

LES OBJECTIFS DE LA FORMATION : L’AUTONOMIE ET LA MAITRISE DES COMPTES DE L’ENTREPRISE.

L’objectif est clairement que le chef d’entreprise puisse suivre sa gestion pour toute période, établir son tableau de bord de gestion, connaitre ses marges en permanence.

En tenant sa propre comptabilité, l’entreprise maitrise facilement sa situation de trésorerie, ses créances et ses dettes ;

Il peut analyser sa gestion à travers les soldes intermédiaires de gestion.

Il maitrise les grands équilibres de la gestion : fonds de roulement, besoin de fonds de roulement, trésorerie.

Il est infiniment plus à l’aise dans sa relation avec la banque ou pour ses projets d’investissements.

 

Le programme de la formation du chef d’entreprise

  • Les finalités la comptabilité de l’entreprise
  • Les principales obligations comptables des entreprises
  • L’enregistrement comptable des opérations de l’entreprise via un logiciel de comptabilité
  • La préparation des états financiers et les travaux de fin d’exercice (inventaire)
  • L’organisation du traitement de l’information comptable : saisie quotidienne, journal, grand-livre, balance
  • Les déclarations périodiques de TVA sur impots.gouv
  • L’élaboration des états financiers – bilan, compte de résultat, annexe

 

L’organisation de la formation à l’école de la microfinance

La formation à la comptabilité se fait pour l’essentiel à partir de cas de comptabilité de votre entreprise. Vous venez avec vos documents comptables, votre dernier bilan et compte de résultat, vos factures d’achats et de ventes, vos relevés bancaires.

Pendant la formation, vous apprenez à saisir tous ces documents sur le logiciel et à comprendre les restitutions.

Vous apprenez à faire vos déclarations de TVA sur IMPOTS.GOUV à partir de vos propres documents puis vous enregistrez toutes les écritures de TVA.

Tous les exercices se font en utilisant le logiciel CIEL COMPTA   (logiciel de la gamme SAGE très fréquent  dans le monde de la PME-PMI).

En faisant les exercices, les stagiaires découvrent l’intérêt du logiciel à travers les états immédiatement disponibles (situation de trésorerie, journal, grand livre, état de TVA, bilan, compte de résultat…)

Le formateur fait une présentation de chaque chapitre en apportant toutes les précisions qui permettront aux apprenants de mémoriser. Les tableaux sont utilisés pour appuyer les exposés.

 

L’analyse du compte de résultat, les SIG (soldes intermédiaires de gestion) , la CAF ((capacité d’autofinancement)

Le compte de résultat est obtenu automatiquement à l’aide du logiciel comptable.

Il donne de nombreuses informations sur la gestion de l’entreprise et doit être analysé avec soigneusement.

Le compte de résultat a un sens purement économique, il décrit la vie de la société dans une période ( 1 an)

Le compte de résultat donne des informations sur l’activité économique – achats, ventes, marge commerciale, résultat d’exploitation, résultat financier, résultat net de la période.

 

Le bilan – les grands équilibres.

Le bilan permet de comprendre comment l’entreprise s’est financée. Il fournit une image de la santé financière de l’entreprise, permet de déterminer le fonds de roulement, le besoin de fonds de roulement, de connaitre les créances et les dettes de l’entreprise et bien sur sa trésorerie.
Le bilan permet de prévoir, d’apprécier, d’évaluer les évolutions prévisibles de l’entreprise.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :

Cliquez sur le lien vers  la fiche de présentation de la formation Comptabilité Générale pour le Chef d’entreprise.

Formation comptabilité

 

LA GESTION DU PORTEFEUILLE CRÉDIT D’UNE IMF

Le portefeuille de crédit d’une banque ou d’un établissement de microfinance est composé de l’ensemble des dossiers crédit de la clientèle :les comptes courants débiteurs avec ou sans autorisation, les créances commerciales, les autres crédits court terme, les crédits d’équipement, les engagements à long terme.

Ce que craignent le plus les banques et les établissements de microfinance c’est bien sur le non remboursement de leurs crédits par la clientèle.

La gestion du portefeuille crédit dans une microfinance consiste à :

  • A suivre au jour le jour les positions débitrices de la clientèle
  • A contacter immédiatement les clients en cas d’incidents
  • A enregistrer les risques consécutifs aux incidents clients
  • A envisager des réaménagements de l’échéancier des remboursements
  • A effectuer une cotation risque des clients en fonction des incidents mais aussi de la situation économique globale ou des difficultés liées à un secteur professionnel.
  • A déclasser en CDL – contentieux, douteux, litigieux, les créances compromises
  • A mettre en place les provisions pour dépréciations des créances qui sont nécessaires.

Nous indiquons ci-dessous les thèmes développés pendant  les journées de formation aux fondamentaux de la microfinance :

 

Le processus de mise en place des crédits – L’examen du projet présenté par le demandeur.

L’agent de crédit opère une sélection et prend la décision de refuser les projets incohérents, non rentables pour l’emprunteur ou inadaptés.

La constitution de la demande de crédit ne se fait que pour un   projet viable et générateur de revenus pérennes

 

Le lien ci-après donne accès à la présentation de la formation aux fondamentaux de la microfinance :

Les fondamentaux de la microfinance

 

L’analyse du risque

L’élément déterminant pour une saine gestion du portefeuille consiste à accorder des  prêts aux personnes ou aux entités qui présentent les capacités de remboursement nécessaires, et les refuser aux autres.
L’étude attentive du risque de crédit  par l’IMF est  fondamentale. Compte tenu des caractéristiques spécifiques du public, l’analyse du risque est constituée essentiellement par une évaluation informelle des emprunteurs.
L’agent de crédit doit concevoir avec l’emprunteur un budget familial. Il est essentiel que le « reste à vivre » permette d’intégrer chaque semaine la charge de  remboursement du microcrédit.
La décision d’octroi du prêt est prise par le Comité des Crédits.

 

Le suivi du portefeuille crédit

La gestion de portefeuille consiste essentiellement dans le  suivi des clients sains et en retard après décaissement du prêt.
Pour se donner des chances de recouvrement, la détection des retards dans le remboursement doit être immédiate.
Les créances défectueuses (CDL contentieux, douteux et litigieux) font l’objet de déclassements. L’IMF doit savoir calculer les indicateurs de portefeuille à risque (PAR 30 et PAR 90).
L’IMF calcule périodiquement son « coût du risque. »

 

La problématique du remboursement des crédits et le recouvrement

Une fois le retard détecté, l’IMF met en œuvre un programme de recouvrement.
La rapidité de la réaction par l’IMF est de loin l’élément le plus déterminant pour le recouvrement d’un prêt.
Les sanctions en cas de retard prévues sur les contrats de prêts doivent être appliquées de façon systématique.
L’IMF ayant une vocation sociale, l’agent de recouvrement n’hésitera pas  à se montrer imaginatif dans les solutions pour trouver des solutions conciliantes  envers les emprunteurs qui ne peuvent pas rembourser de bonne foi.
Les procédures de recouvrement par voie judiciaire ne sont généralement pas adaptées pour obtenir le remboursement par les emprunteurs.

 

La performance de l’IMF sociale et financière de l’IMF

Conférence : Le microcrédit un outil pour le développement local

La mission sociale d’une IMF consiste à proposer  des services financiers à la portée de personnes pauvres.
Pour autant une IMF à un métier financier lequel exige la plus grande rigueur de gestion.
Pour concilier au mieux ces deux missions, l’IMF doit dispose de critères rigoureux de sélection des projets qu’elle est disposée à  financer permettant ainsi la création de micros  entreprises et la création d’emploi.
L’intérêt bien compris d’une IMF est de mettre en place sur son segment de clientèle des procédures de sélection de prêts très rigoureuses afin d’avoir une forte probabilité que les prêts soient remboursés dans les conditions convenus.

 

 

 

L’école de la comptabilité Nantes

 

L’organisation des travaux de fin d’exercice comptable

En fin d’exercice les comptables doivent procéder à un certain nombre de régularisations puis à la clôture des comptes.

Ils doivent calculer l’impôt sur les sociétés de l’année et effectuer la déclaration auprès des services fiscaux.

L’école de la microfinance propose une formation pour des comptables d’entreprises afin d’apprendre les meilleures pratiques pour réaliser les travaux de fin d’exercice comptable et le calcul de l’impôt sur les sociétés.

 

Retrouvez les cours de fin d’exercice comptable en cliquant sur le lien suivant :

CG 707 Préparer la fin d’exercice comptable et le résultat fiscal

 

Le comptable de l’entreprise prépare la fin d’exercice durant toute l’année.

Chaque opération délicate enregistrée en cours d’exercice est documentée et dès leur enregistrement, le comptable prépare les régularisations qui devront être comptabilisées en fin d’exercice.

Tout est immédiatement noté afin qu’il n’y ait aucune recherche à faire dans la période de détermination du résultat annuel.

La préparation de tous les documents nécessaires

Il faudra peut-être au comptable aller voir tous les services de l’entreprise car il lui faut rassembler   toutes les pièces justificatives nécessaires pour pouvoir enregistrer des écritures reflétant fidèlement la réalité économique de l’entreprise.

Ainsi le comptable envoie des messages à tous les responsables de l’entreprise (la RH, le marketing, l’administration, les ateliers…) pour demander avant de se lancer dans les travaux de fin d’exercice toutes les pièces, les contrats, les garanties, les engagements comptables dont il a besoin pour ses travaux.

 

La préparation du planning de la fin d’exercice

Le comptable détermine très précisément sur un retro-planning quel jour il va s’occuper de tel dossier. Si d’autres personnes que lui passent des opérations comptables (la RH en particulier) il définira le nombre de jours durant lesquelles ces personnes pourront régulariser leurs opérations.

Le comptable informe toutes les personnes concernées par les travaux de fin d’exercice du planning à respecter et des éléments qu’elles doivent fournir aux dates précisées.

Le planning est essentiel pour pouvoir arrêter les comptes dans de bonnes conditions.

La détermination du résultat fiscal

Le résultat fiscal, n’est pas identique au résultat comptable.

Une société ou en entreprise individuelle imposée sous le régime des BIC doit déterminer son résultat fiscal sur l’imprimé n°2058 A.

Il faut réintégrer certaines charges qui avaient déduites en comptabilité et qui ne sont pas déductibles fiscalement et aussi déduire certaines sommes qui a l’inverse ne sont pas justifiées pour la détermination du résultat comptable mais sont déductibles en fiscalité.

Le résultat fiscal permet de déterminer la base imposable.

 

La transmission de la liasse fiscale et le dépôt des comptes au greffe du tribunal de commerce.

La liasse fiscale est saisie puis transmise au fisc.

 

Après la clôture de l’exercice et l’approbation des comptes par les associés   la dernière formalité juridique à accomplir est le dépôt des comptes annuels au greffe du tribunal de commerce.

 

Il s’agit d’une obligation légale pour les sociétés commerciales (art. L.232-21 à L.232-23 du code de commerce) qui doit être effectuée tous les ans.
Les comptes annuels font l’objet d’une publication au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) à la diligence du greffier.

 

La coordination avec les dates de présentation des comptes

Les comptes seront soumis à un expert-comptable ou validés par un commissaire aux comptes (CAC) pour certaines sociétés. Les CAC seront présents dans l’entreprise, il faut donc que tous les éléments dont ils auront besoin soient disponibles au moment de leur passage. Attention, il est extrêmement difficile de continuer les travaux comptables pendant les périodes de vérification des comptes.

Ensuite il faut se préparer avec les dirigeants de l’entreprise pour l’assemblée générale ordinaire qui permettra d’effectuer l’approbation des comptes.

 

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