LE MARKETING EN MICROFINANCE
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LE MARKETING EN MICROFINANCE
Pourquoi est-nécessaire d’avoir une approche marketing en microfinance ?
La « micro finance » est une activité exercée par des entités agrées ou autorisées n’ayant pas le statut de banque ou d’établissement financier et qui pratiquent, à titre habituel, des opérations de crédit et ou de collecte d’épargne et offrent des services financiers spécifiques au profit des populations évoluant pour l’essentiel en marge du circuit bancaire traditionnel ;
Les consommateurs souhaiteraient pouvoir utiliser de nouveaux produits, et disposer d’une gamme plus large de services tandis que les institutions de microfinance n’ont que des capacité limitée à offrir des services financiers diversifiés
Souvent, ces établissements de microfinance ne consacrent que des ressources limitées pour le marketing et la sensibilisation de leurs clients.
Et pourtant, les établissements de microfinance sont nombreux sur le marché et ont pour défi majeur de répondre aux besoins réels de la clientèle – l’orientation clients –
Pourquoi une formation en marketing en microfinance ?
Dans le cadre d’une concurrence importante, la pérennité des institutions de microfinance est liée à leurs approches du marché, à leurs stratégies produits et services ou à leurs stratégies marques.
La formation aidera les établissements de microfinance à élaborer des programmes de fidélisation de la clientèle.
Objectifs formation marketing :
- Mettre le client au centre de l’institution de microfinance
- Comprendre les spécificités du marketing en banque ou en microfinance
- Savoir établir un diagnostic marketing
- Analyser les marchés et leurs potentialités à travers le marketing stratégique
- Concevoir un plan marketing pour gagner en compétitivité dans un univers concurrentiel
Programme formation Marketing :
1 Le marketing en microfinance
2 La concurrence 3 Les études de marché 4 La stratégie « produits » 5 Les différents types de produits et services en microfinance 6 La stratégie prix 7 Les conditions de banque et de microfinance 8 La stratégie marque , la publicité 9 Les techniques de ventes 10 Faire de l’IMF l’établissement de référence |
Formacode principal : |
34052 Marketing |
Contacts : |
Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Commentaires Marketing en microfinance : |
Le secteur de la microfinance connait des transformations profondes (la concurrence devient très importante sur les segments rentables du marché de la microfinance, de nouveaux concurrents dont des banques arrivent, la clientèle exprime de nouveaux besoins, de nouvelles technologies apparaissent…).
Par rapport à ces évolutions les institutions de microfinance doivent comprendre et anticiper les nouveaux comportements de la clientèle de manière à lui proposer des produits adaptés et personnalisés.Dans un contexte où les marchés des IMF sont de plus en plus concurrentiels, la fonction marketing est devenue une fonction pivot des institutions. Elle a pour objet de définir les segments de croissance, d’étudier le positionnement de la marque et des produits financiers proposés. La fonction marketing répond à la conscience accrue des IMF du besoin de se centrer davantage sur leurs clients. Sur un marché concurrentiel, l’IMF doit proposer des produits et services distincts perçus comme distincts de ce que proposent les concurrents. |
Publics concernés : |
Directeurs Exécutifs, Directeurs adjoints d’institutions de microfinance SFD, EMF, IMF, responsables marketing, responsables commerciaux, Chefs d’Agences, Cadres de microfinance ou de banque souhaitant acquérir des compétences en marketing de microfinance. |
Validation : |
Attestation de formation en marketing de microfinance. |
Méthodes et outils : |
Exposés, cours et exercices. Échanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation.Remise d’un support de cours complet et documenté. |
Niveau formation en entrée : |
Niveau non précisé |
Durée de la formation en centre : |
5 jours soit 35 heures
inscription à la formation : http://www.ecole-de-la-microfinance.com/inscription/
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Prérequis : |
Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances commerciales et de connaitre la finance |
Prestations annexes : |
L’enseignement de l’école de la microfinance s’appuie sur un cours à distance autosuffisant qui couvre l’ensemble du programme de l’unité d’enseignement. |
Dates et lieux : |
NANTES Inscription permanente : oui |
Formation à la gestion des risques en Microfinance
L’école de la microfinance propose une formation à la gestion des risques (en présentiel à NANTES ou par e-learning)
La banque est le métier du risque – risque de contrepartie, risque de crédit lorsqu’elle accorde un prêt, risque de contrepartie lorsqu’elle place sa trésorerie sur les marchés financiers, risque de change, risque de taux, risque de non-conformité…
Toute la question est de savoir mesurer le risque et ensuit d’essayer de réduire ce risque.
Il faut commencer par établir une cartographie des risques puis rechercher la probabilité de chaque risque et son impact maximum.
L’octroi d’un crédit nécessite une analyse du risque de non remboursement et une évaluation rigoureuse de la qualité des garanties prises.
Quand les crédits sont accordés, la banque doit procéder périodiquement à une évaluation du risque de crédit des entreprises et des particuliers pour anticiper les risques de dégradation de la situation financière de leurs clients.
Les risques de crédit
Quand un établissement de microfinance prête une somme de 100 000 francs, il prend le risque de perdre 100 000 francs du fait du non-remboursement.
Ce n’est évidemment pas la vocation d’un établissement de microfinance de perdre de l’argent aussi les microfinances ont développé une expertise pour sélectionner les clients qui paraissent accepter que tout crédit engage à honorer les échéances de remboursement.
L’impayé :
On parle d’impayé quand le client n’a pas remboursé son échéance de crédit au jour prévu par l’échéancier. Dès le lendemain de l’échéance si elle n’a pas été honorée, il y a un impayé.
Le portefeuille à risque
Le portefeuille de l’agent de crédit est divisé en deux parties : le portefeuille sain (tous les clients remboursent à l’échéance et il n’y a pas d’impayés) et le Portefeuille à risque. Dès qu’un crédit n’est pas remboursé, le montant total du crédit restant dû est classé dans le Portefeuille A Risque (PAR).
Bien évidemment quand il y a des impayés dans le portefeuille d’un agent de crédit ce dernier à mission de téléphoner au client défaillant ou à se déplacer à son domicile pour récupérer le montant de l’échéance impayée.
Selon ancienneté des impayés on parle de portefeuille à risque 30 jours (PAR30) de portefeuille à risque 90 jours (PAR90) ou encore de portefeuille à risque 180 jours (PAR90).
Le coût du risque
Quand un client d’une microfinance ne rembourse pas les échéances de son prêt, l’établissement préteur va provisionner, c’est à dire anticiper le fait que le client ne remboursera peut être jamais ou peut-être seulement une partie de son crédit.
Pour ces créances incertaines, douteuses ou litigieuses, les microfinances doivent constituer des provisions en fonction de la classe de risque desdites créances.
Classe de risque | Antériorité des impayés | Exemple de Niveau minimal de provisionnement (Tunisie) |
Classe 1 | 1 jour sans excéder 30 jours |
10% |
Classe 2 | 31 jours sans excéder 60 jours |
25% |
Classe 3 | 61 jours sans excéder 90 jours |
50% |
Classe 4 | 91 jours sans excéder 120 jours |
75% |
Classe 5 | Au-delà de 120 jours |
100% |
La maitrise du coût du risque est la marque du professionnalisme de l’établissement de microfinance.
Le coût du risque se calcule de la manière suivante :
- Les dotations aux provisions créances douteuses de l’année y compris le provisionnement des engagements hors-bilan
- La reprise des provisions de l’année antérieure (ou des années antérieures) soit pour utilisation de la provision du fait d’un passage en perte soit du fait d’un retour à meilleure fortune
- Les passages en pertes (prêts rayés)
- Les récupérations sur créances amorties
Les risques opérationnels
Les risques opérationnels sont toujours présents dans la banque : il s’agit des risques pertes du fait du non-respect des procédures, de contrôles insuffisants ou inadaptés, d’erreurs, de dysfonctionnements informatiques, de fraudes, de malveillance…ou encore de risques ayant pour origine des évènements extérieurs.
Selon le Comité de Bâle les risques opérationnels se répartissent en sept catégories :
- La fraude interne: par exemple, informations inexactes sur les positions, falsifications, vol commis par un employé et délit d’initié d’un employé opérant pour son propre compte ;
- La fraude externe : par exemple, braquage, faux en écriture et dommages dus au piratage informatique ;
- Les pratiques en matière d’emploi et de sécurité sur le lieu de travail ;
- Les pratiques commerciales, les produits, la relation clients : par exemple le blanchiment d’argent ou encore la vente de produits non autorisés ;
- Les dommages aux actifs corporels :
- Les dysfonctionnements de l’activité et des systèmes : par exemple, pannes de matériel et de logiciel informatiques, problèmes de télécommunications et pannes d’électricité ;
- Les défaillances dans l’exécution, la livraison et la gestion des processus .
La fiche de présentation de la formation « gestion des risques »
Merci de suivre le lien ci-après pour accéder à la fiche de présentation de la formation et aux dates de la prochaine session de formation à la gestion des risques en banque ou en microfinance.
gestion des risques en microfinance
Le programme du stage accorde une importance toute particulière aux cadre normatif et réglementaire de la gestion des risques.
A l’aide d’une cartographie des risques, seront présentés les risques de crédits, les risques de marché, les risques opérationnels dont le risque réglementaire, les risques découlant de la gestion, les risques liés au système informatique, les risques externes.
Les stagiaires apprendront à calculer le cout annuel du risque et à estimer le montant des provisions à constituer. Enfin, les métiers de la microfinance, requièrent aujourd’hui des compétences approfondies dans les domaines de l’analyse et de l’évaluation des risques afin de calculer une estimation du coût maximum pour chacun d’entre eux.
Le cours « formation à la gestion des risques en microfinance » est exclusivement orienté vers la pratique professionnelle, et propose de nombreux travaux dirigés pratiques et des exercices.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :
Cliquez sur le lien vers la fiche de présentation de la formation Gestion des risques en microfinance