formation en banque à Nantes
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Les compétences clés pour travailler en Banque
Les compétences clés pour les métiers de la banque
Les compétences clés en banque visent à permettre à chaque salarié, à chaque administrateur de s’adapter aux marchés de leur établissement, aux évolutions économiques, aux évolutions techniques et informatiques afin d’être plus autonome pour répondre aux situations complexes qu’il rencontre.
L’acquisition des compétences clés en banque n’a pas pour objet de combler des lacunes mais de s’adapter aux évolutions constantes tout au long de la carrière.
Les particuliers, les entrepreneurs, les industriels, les commerçants ont besoin des banques et des établissements de microfinance pour tenir leurs comptes (comptes à vue, comptes d’épargne, comptes à terme), pour leur remettre des moyens de paiement et bien sur pour financer leurs investissements.
Toutes ces activités demandent des compétences spécifiques pour les salariés des établissements.
On distingue dans la banque des métiers commerciaux et des métiers de techniciens ou d’experts au siège de la banque :
Métiers commerciaux en banque
- chargé d’accueil
- conseiller clientèle particuliers
- conseiller clientèle entreprises
- directeur d’une agence bancaire
- Responsable d’un groupe d’agences
- Conseiller en ligne
En contact avec les clients, les commerciaux assurent les ventes et la promotion des produits bancaires et des services.
Le rôle des commerciaux est de répondre aux besoins des clients, de démarcher les prospects, de savoir négocier les conditions, d’élaborer une démarche commercial pour dynamiser les ventes, de gérer le portefeuille client, ou encore assurer un suivi commercial auprès de la clientèle afin de la fidéliser.
Métiers au siège de la banque
- analyste crédit
- responsable marketing
- responsable informatique
- responsable organisation
- juriste et contentieux
- opérations internationales
- les services de traitement (titres, chèques, épargne, gestion des crédits…)
- Les contrôleurs internes, inspecteurs et auditeurs
- Comptables et contrôleurs de gestion
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Les métiers du siège sont souvent spécialisés et très techniques. Par exemple les analystes crédits doivent étudier le dossier au niveau du risque et prendre la décision de faire le prêt ou de le refuser en fonction de la politique de crédit d leur établissement, de son appétence au risque et de la qualité du dossier de demande de financement présenté.
-
Le siège a des spécialistes sur des domaines très précis qui peuvent assister les commerciaux du réseau sur des domaines très divers et très pointus : l’ingénierie financière, les crédits promoteurs, les regroupements d’entreprises, la gestion de fortune…
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On regroupe sous le nom de gestionnaire back office de nombreux métiers techniques spécialisés par exemple dans les moyens de paiement, la gestion des titres, la gestion de la trésorerie de la banque ou encore le secteur juridique.
Quelles sont les compétences clés qu’une institution financière doit impérativement maitriser ?
Pour pouvoir être viable et professionnelle , le personnel et les administrateurs d’une institution financière doivent maitriser certaines compétences clés :
- Pour les commerciaux, le plus important c’est d’instaurer un climat de confiance avec les clients.
- Un chargé de clientèle particulier doit savoir écouter ce que lui disent les clients de la façon la plus honnête. pour proposer ensuite des produits financiers adaptés aux clients.
- Le conseiller de patrimoine en banque privée a une parfaite connaissance des produits financiers qu’il propose, il sait comment ils fonctionnent et peut les expliquer à la clientèle y compris les risques liés aux produits financiers; .
- L’analyse crédit analyse les dossiers crédits, maitrise l’analyse du risque et les procédures d’octroi et de déblocage
- Les gestionnaires de middle office et de back office maitrisent parfaitement les schémas comptables utilisés et font preuve de rigueur.
- Les chargés d’accueil, premiers contacts de la clientèle en agence, ont une fibre commerciale.
- L’ensemble du personnel de la banque sait utiliser les fonctionnalités du système d’information. et peut être amené à participer à des groupes projets.
- Les responsables marketing conçoivent des produits bancaires souvent après avoir observé les produits proposés par la concurrence.
- Le directeur d’agence pilote les actions commerciales pour développer son portefeuille client et équiper ses clients.
- Pour les contrôleurs et inspecteurs, il s’agit de vérifier en permanence le respect des procédures et la conformité aux Lois et règlements ainsi que la sécurité des opérations.
L’école de la Microfinance a pour vocation de fournir les connaissances clés en matière de banque ou de microfinance aux salariés et aux administrateurs des banques et des établissements de microfinance
Les compétences clés peuvent se définir comme un ensemble de connaissances et de compétences nécessaires à l’exercice d’une profession. Dans le domaine de la banque, pour acquérir les compétences clés, l’école de la microfinance développe les savoirs de base du stagiaire en intégrant les compétence à acquérir par l’utilisation de cas pratiques et la présentation de situations vécues.
L’Ecole de la Microfinance est certifiée QUALIOPI depuis 2021
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conférence-débat “La microfinance, véritable levier de développement”
L’association « L’école de la microfinance » organise des conférences / débats sur le thème « La microfinance est-elle un véritable levier de développement »
Si vous êtes intéressés, merci de prendre contact avec notre association contact@ecole-de-la-microfinance.com
ecole.de.la.microfinance@gmail.com
La finalité de la microfinance : l’auto-entreprenariat, les TPE pour le développement local :
La microfinance correspond à un ensemble de procédés financiers qui permettent à quelqu’un, qui possède un dynamisme et des capacités latentes, de s’intégrer dans une économie, alors qu’il ne dispose d’aucun avoir ni d’aucun crédit possible, compte tenu de son état de pauvreté.
Si dans tous les pays on a connu des pratiques traditionnelles d’épargne et de crédit (les tontines), le concept de micro crédit tel qu’on le conçoit aujourd’hui a été créé par Muhammad Yunus et la Grameen Bank.
Cela n’existait pas il y a cinquante ans.
Le micro crédit est désormais présent dans le monde entier.
En Afrique, les principaux défis de financement du développement demeurent le financement de l’agriculture, et le financement de TPE.
Le financement de l’agriculture et des activités économiques en milieu rural est fondamental pour améliorer les conditions de vie de manière substantielle et stabiliser les populations.
Le financement des activités agricoles
Le financement des TPE demande des compétences particulières pour pouvoir accompagner l’entreprise lors de sa croissance.
Des institutions spécifiques « la meso-finance » ont prouvé leur efficacité pour le financement des TPE / PME
Quant au microcrédit, il permet d’accompagner des porteurs de projet en secteur informel, pour de très petites sommes, pour permettre de constituer un stock ou encore pour l’acquisition d’un matériel.
Nul développement social n’est possible en l’absence de croissance économique .
La microfinance et la lutte pour le développement
Le développement dépend de multiples facteurs dont la création de route, la scolarisation, l’adduction d’eau… La microfinance intervient à son niveau en complément à travers 4 dispositifs :
- Le dispositif d’autonomisation des femmes,
- Le dispositif d’appui aux petits exploitants agricoles,
- Le dispositif d’appui aux micro et très petites entreprises
- Le dispositif d’insertion économique des jeunes
Quand on parle de micro finance, il s’agit de la fourniture d’un ensemble de produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système financier classique ou formel.
Ces produits sont complémentaires au micro crédit :
- Le micro crédit
- L’épargne
- La micro assurance
- Les transferts d’argent
- Des services non financiers tels que l’éducation financière ou l’accompagnement de l’entreprise.
Le crédit sert à l’acquisition de biens qui seront générateurs de revenus : élevages de poules, matériel de couture, four pour une gargote, activités artisanales ou commerces d’alimentation.
Chaque création d’activité entraine davantage d’échanges dans l’économie de proximité et suscite des vocations. Ainsi le micro crédit et plus généralement la microfinance sont bien des outils efficaces de lutte contre la pauvreté.
L’épargne de proximité des clients de la microfinance finance les projets des emprunteurs d’un même lieu.
La formation et l’accompagnement des emprunteurs : Le métier de micro entrepreneur doit s’apprendre
Le crédit a pour objet de contribuer à financer une activité qui sera génératrice de revenus.
Le public, fragile, constitué souvent de femmes pauvres, ne peut pas instantanément se transformer d’une vie au jour le jour en un micro entrepreneur débutant.
Les établissements de microfinance sont bien distincts des banques et ne sont pas des banques LOW-COST
Les établissements de microfinance sont soumis à un agrément et à une réglementation de la part de la banque centrale.
Par contre ces établissements ne peuvent faire qu’un nombre limité d’opérations.
En microfinance, des garanties peuvent être demandées aux emprunteurs mais en général elles sont de très faibles qualité. Donc il y a beaucoup plus de risques pour un établissement de microfinance que pour une banque.
D’autres contraintes particulières aux microfinances :
- Le montant d’un microcrédit est plus faible que celui d’un prêt bancaire
- Les taux auxquels sont accordés ces microcrédits sont plus élevés que ceux d’un prêt bancaire.
- Les durées de remboursement sont plus courtes que celles d’un prêt classique. (parfois un prêt est remboursé sur une période de 6 à 12 mois avec des échéances hebdomadaires.)
Questions / réponses avec Michel HAMON de l’école de la microfinance
La microfinance est un métier difficile. Faire des prêts à des personnes qui ne présentent pas de garanties, c’est bien évidemment prendre le risque de ne pas être remboursés. C’est pourquoi les microfinances enquêtent de façon très approfondies pour connaitre leurs clients.
Une microfinance a besoin de locaux, d’un personnel important, d’équipements. Souvent l’établissement de microfinance doit faire de la formation des emprunteurs et apporter de l’accompagnement. Pour couvrir toutes ces charges, les établissements de microfinance doivent facturer des intérêts élevés et parfois des commissions complémentaires.
Question :
Il semble que dans de nombreuses institutions de microfinance, les salariés et la direction n’aident pas vraiment les emprunteurs et peuvent même inciter des personnes à s’endetter afin d’obtenir des primes de productivité.
Réponse :
Il apparait en effet que les clients, les dirigeants, tous les tiers en relation avec des agences de microfinance déplorent l’insuffisance en compétence des ressources humaines des institutions de microfinance
Cette situation n’est pas tout à fait anormale puisque la création des institutions de microfinance n’a été précédée d’aucune formations universitaires de la filière, il est maintenant essentiel que la professionnalisation du secteur s’institutionnalise par le renforcement des capacités managériales et opérationnelles des acteurs.
Les études sur la stratégie de la finance inclusive indiquent qu’il est urgent d’intensifier les actions de formation des promoteurs, des dirigeants et des employés des institutions de microfinance.
Q : Après les nombreuses défaillances d’institutions de microfinance, les scandales à répétition de non remboursement de l’épargne, les situations de surendettement de personnes très vulnérables, on doit s’interroger : la microfinance est-elle réellement une solution pour aider au développement ?
Réponse :
Sans microfinance, on renonce à apporter des services financiers à tous ceux qui n’ont pas accès aux banques.
Les emprunteurs disposent rarement d’une épargne pour créer une activité. En l’absence d’une microfinance ils devraient solliciter des crédits auprès de prêteurs informels option coûteuse et risquée.
Il est vrai que la microfinance mal maitrisée fait courir des risques au public : par exemple les défaillances d’institutions de microfinance entrainent le retrait de l’agrément ce qui implique en principe que les épargnants ne pourront pas récupérer leurs dépôts, d’où une crise aigüe lorsque les déposants sont pauvres et peu informés de leurs droits.
Pour moi il est évident quand l’accès aux banques est si limité en Afrique qu’il faut pourtant continuer de développer la microfinance mais d’une autre façon en examinant les forces, les faiblesses et le potentiel de la microfinance au cours de formations adaptées destinées aux professionnels administrateurs dirigeants et salariés.
La microfinance est utile car elle permet aux personnes dont les revenus sont très faibles et irréguliers d’accéder à des services financiers en leur permettant de développer une activité génératrice de revenus.
Les bénéficiaires du microcrédit sont majoritairement des femmes. Les femmes qui s’investissent dans les activités génératrices de revenus rencontrent d’immenses difficultés liées à leur instruction très insuffisante. Il est primordial qu’elles acquièrent grâce à une éducation financière des connaissances pour faire face aux impératifs de la commercialisation et de la production.
Q : Devant la croissance des impayés, de plus en plus on voit les agences de microfinance exiger des garanties avant d’octroyer un prêt.
Réponse :
Les professionnels de la microfinance savent que les garanties en matière de microfinance sont souvent très fragiles.
Les emprunteurs ne parviennent pas à prouver leur solvabilité puisqu’ils ne possèdent que rarement des titres de propriété ni d’autres biens pouvant servir de garantie.
Les meilleures garanties en matière de microfinance sont la connaissance de la personne, du projet et de la situation de l’emprunteur par rapport à son projet.
C’est essentiellement l’analyse préalable du dossier qui va permettre d’éviter les impayés. Cela demande du temps, il faut se rendre sur le lieu de travail de l’emprunteur, à son domicile. Il faut prendre le temps nécessaire pour l’inclusion financière par des formations et de l’accompagnement une fois le prêt mis en place ;
Les formations des agents de crédit que proposent l’école de la microfinance répondent à l’ objectif de limiter les risques tant pour l’institution de microfinance que pour l’emprunteur.
Q : On note depuis plusieurs années une montée des risques et une augmentation du nombre d’institutions de microfinance collectrices d’épargne placées sous procédure de sauvegarde.
Réponse
Quand une institution de microfinance se retrouve gérée par un administrateur provisoire c’est que la situation est déjà très compromise. Dans ce cas tous les organes de gouvernance (direction, représentants élus, conseil d’administration) sont suspendus. Bien souvent cette situation résulte d’une mauvaise gouvernance et d’un conseil d’administration qui ne joue pas les rôles d’éclaireur et de contrôleur.
Le problème majeur des institutions de microfinance est d’assurer leur viabilité financière et leur pérennité afin de maintenir leur impact social d’établissement au service des personnes n’ayant pas accès aux services des banques.
Dans tous les cas les formations de l’école de la microfinance montrent l’utilité de l’information et des règles prudentielles nationales qui doivent être des outils pour les dirigeants de l’institution et incite au respect des exigences réglementaires et statutaires.
Les formations dispensées par l’école de la microfinance ont notamment pour objet d’améliorer la qualité du portefeuille de microfinance, d’améliorer la rentabilité de l’institution et d’accroitre la productivité tout en maitrisant mieux leurs risques.
Q : Comment se déroulent les séminaires à l’école de la microfinance ?
Réponse
L’école de la microfinance se vit comme un centre de formation professionnelle. Nous organisons donc des ateliers basés essentiellement sur des cas pratiques pour donner aux apprenants des outils et des techniques leur permettant d’apporter des solutions concrètes aux problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. Ce sera le cas par exemple en contrôle de gestion ou en analyse financière.
Dans nos formations au marketing nous travaillons le lien de confiance avec le public, sur les dispositions qui doivent être prises pour informer et protéger les épargnants, montrant comment l’amélioration de la confiance entraine rapidement une croissance des volumes d’épargne et de crédit et donc améliore la viabilité de l’institution.
Q : Et pour conclure cet entretien sur l’école de la microfinance ?
Réponse
La plupart des clients de la microfinance sont des micro- entrepreneurs du secteur informel : petits commerçants, vendeurs ambulants, artisans, agriculteurs, etc. Chacun d’eux possède un savoir-faire et sollicite un microcrédit pour développer une petite activité qui sera la source d’un revenu régulier.
Une microfinance qui fonctionne donne les moyens à chacun de créer ou de développer une activité professionnelle sur le long terme et dans la dignité car elle ne repose pas sur l’assistanat.
Une microfinance qui dispose d’un personnel et d’administrateurs bien formés participe ainsi à la création du tissu économique local dynamique.
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L’école de la microfinance a obtenu la certification qualité Qualiopi pour la qualité de ses prestations.
Le mobile banking – Les services financiers numériques (SFN).
Le taux de bancarisation reste une préoccupation majeure des autorités dans de nombreux pays d’Afrique.
Le taux très faibles de bancarisation peut s’expliquer par différents facteurs :
- Par l’absence de connaissances financières et donc l’absence de besoin ;
- Par le manque de confiance envers les dépositaires des dépôts d’épargne en particulier dans les micro-finances.
- Par la quasi absence d’échange d’argent notamment dans les zones rurales
- Par les habitudes en secteur informel de ne payer les produits et les services qu’avec des espèces.
- Par l’éloignement des agences de banque ou de microfinance.
Les services financiers numériques (SFN)
Les opérateurs et distributeurs, banques et EMF, proposent la gamme classique des SFN, via le Mobile Money, à savoir :
Le retrait d’argent,
Le transfert d’argent ,
La réception de transferts d’argent internationaux
L’achat d’unités et forfaits téléphoniques,
Le paiement auprès des commerces de proximité et des transporteurs
Les usages du Mobile Money portent principalement sur l’achat de crédits téléphoniques, mais aussi pour effectuer des retraits, des paiements auprès des commerçants et des entreprises, recevoir de l’argent, ou encore pour régler leurs factures d’eau, d’électricité ou d’abonnement TV.
Lien vers la formation aux fondamentaux de la microfinance en cliquant sur le lien ci-après :
Le paiement par téléphone permet de disposer d’un point financier de proximité
La population pauvre s’est équipée de téléphone et peut disposer grâce aux opérateurs téléphoniques d’un moyen de paiement permettant de faire quelques :
- déposer et retirer de l’argent
- envoyer et recevoir de l’argent
- paiement de facture: (eau, électricité ….)
- achats de biens et services
Pour Abdou Diop, directeur Associé chez Mazars Maroc, «le mobile money a participé à hauteur de 30% en moyenne dans plusieurs pays en Afrique à l’inclusion financière de la population, principalement dans les zones rurales». citation depuis Finances News du Jeudi 21 Novembre 2019 –
.Avec le paiement par téléphone, voici un grand pas pour l’inclusion financière. On lira l’expérience ci-dessous au Kenya qui peut réellement simplifier la vie de ceux qui n’ont pas de compte en banque.
La mise en place de micro-crédits est difficile à envisager pour les opérateurs téléphoniques sauf à créer une banque digitale :
L’usage du scoring par l’opérateur téléphonique.
Les opérateurs de téléphone ont une certaine connaissance des habitudes de leurs clients qui achètent régulièrement des recharges pour effectuer leurs paiements.
Il leur est donc relativement facile d’effectuer des scorings afin de définir des clients surs qui pourraient bénéficier d’une avance de consommation.
Le système de scoring des clients, permet d’évaluer la capacité de remboursement, car l’opérateur téléphonique prête à ceux qui ont été détectés comme ayant des comportements de remboursement en adéquation avec les durées de remboursement prévues.
Ainsi le client pourrait taper dans sa réserve d’argent et devrait ensuite payer un intérêt à l’opérateur téléphonique. On ne peut imaginer un tel système que pour des montants de crédits très faibles.
Pourtant Orange money a lancé sa banque 100% digitale en Côte d’Ivoire.
Soutenant la stratégie de diversification du groupe, Orange Bank Africa entend participer au renforcement de l’inclusion financière sur le continent, en proposant des crédits à partir de 5 000 Fcfa, disponibles en quelques secondes depuis son mobile, ainsi qu’une épargne rémunérée.
Quelques limites :
- Quelles sont les possibilités pour l’opérateur téléphonique de faire un scoring de qualité à partir uniquement de données récupérées lors de l’achat de cartes de paiement ?
- L’opérateur téléphonique se retrouvera directement en concurrence avec les agences de banque et de microfinance. Il faut noter comme en particulier l’agence de microfinance fait un travail autrement plus complexe auprès de ses clients en réalisant la formation et l’éducation financière du client et l’accompagnement de l’emprunteur dans son métier d’auto-entrepreneurs .
- Le crédit via l’opérateur téléphonique n’est-il pas un encouragement à la consommation qui relancera l’inflation et peut mettre des personnes ne difficulté de remboursement.
- En octroyant des crédits l’opérateur téléphonique fait de la création monétaire, est-ce à die qu’il est un opérateur financier ? Dans ce cas à l’instar des banques et des micro-finances, il devra faire un reporting périodique à la banque centrale.
L’usage du paiement par téléphone portable est appelé à devenir une norme.
Les agences de micro-finance doivent se préparer pour répondre à la demande. Le fait de ne pas devoir se déplacer pour rembourser son échéance de crédit est un gain de temps considérable pour les emprunteurs car le temps du déplacement est pris sur le temps de production ou sur le temps de vente et beaucoup d’IMF exigent un remboursement hebdomadaire.
Orange Money en Afrique
En Afrique, en 2020, Orange Money, c’est plus de 50 millions de clients dans une quinzaine de pays. Surfant sur cette réussite, le groupe cherche à « démocratiser » l’accès aux services bancaires en Afrique, à travers OBA qui devrait faire l’objet d’un déploiement progressif dans 3 nouveaux pays d’ici la fin de l’année 2021 (Sénégal, Mali et Burkina-Faso). « Orange Banque Africa propose des produits de crédit et d’épargne accessibles facilement et instantanément depuis Orange Money. C’est une très belle étape, car le crédit et l’épargne sont 2 facteurs indispensables de développement économique.
Le paiement mobile dans la zone BCEAO
Le texte ci-dessous est extrait d’un article de Financial Afrik paru le 31 octobre 2019 par Ibrahima Jr Dia :
Ibrahima Dia est économiste de formation, passionné des questions de développement, suit l’actualité financière africaine au jour le jour.
Dans son discours d’allocution, Tiemoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO, a déclaré que l’avènement des finTech va révolutionner les modes de consommations. «Il est impératif de trouver d’autres alternatives afin de s’adapter à cette nouvelle donne, en créant un environnement propice et favorable pour booster l’activité numérique», poursuit le gouverneur, se réjouissant de la croissance de l’activité monétique au niveau de l’UEMOA. «Le nombre de comptes de monnaie électronique est ressorti à 62,9 millions à fin 2018 contre 25 millions en 2015, soit une hausse moyenne annuelle de 38%».
Cet élan monétique a entraîné le taux d’inclusion financière, passé de 26% en 2010 à 57,1% en 2018, avec une contribution de services financiers numériques dépassant le tiers.
L’objectif est d’atteindre, sur un horizon de 5 ans, un taux d’inclusion financière de 75%, a rappelé le patron de la banque des banques.
En outre, le gouverneur a indiqué que l’année 2019 a vue l’avènement de la première banque digitale de l’Union, 100% mobile. Cette banque, souligne-t-il, a mis à la disposition de ses clients des services de paiement, d’épargne ainsi que de crédits à la consommation et immobilier.
Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale (BM), est convaincue que l’Afrique, leader mondial du Mobile Money, peut utiliser les nouvelles technologies pour assoir son développement.
La responsable a indiqué que les chiffres enregistrés pour le compte du mobile banking sont révélateurs.
La part des adultes en Afrique subsaharienne ayant un compte de monnaie électronique a presque doublé pour atteindre 21 %, et près de 10 % du PIB en Asie et moins de 2% du PIB dans les autres régions.
Près de 150 personnes (cadres, gouverneurs de banques centrales, …) participent à cette conférence, qui a pour but d’échanger sur les enjeux, défis et perspectives que représente l’émergence des Fintech pour les pays en développement.
Le paiement mobile au Kenya
L’après-midi touche à sa fin dans le village kenyan d’Ukwala, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière ougandaise. L’air est redevenu doux après la fournaise de la journée. La bonne heure pour sortir. Femmes et enfants s’activent pour aller chercher de l’eau. A la main, deux bidons… et leur téléphone portable. A Ukwala en effet, le puits d’eau saumâtre a été remplacé par une pompe à eau filtrante que les habitants tirent après avoir payé leur droit d’accès par SMS, via M-Pesa.
Situation au Kenya
Reproduction d’un article publié le 6 mars 2014 par HCN 24 Horn Africa sous la signature de Séverine Lebouche
Depuis le lancement du système par Safaricom, en 2005, le paiement mobile est une réalité du quotidien dans le moindre village du pays. 16 millions de personnes y ont souscrit. Car pour ouvrir un compte, rien de plus simple, même si l’on ne dispose que d’un téléphone basique: il suffit de rendre visite à l’un des 60 000 agents recrutés par l’opérateur de téléphonie, de se créer un mot de passe et de déposer quelques centimes d’euros en liquide sur ce nouveau compte.
A 500 kilomètres de là, dans le quartier d’affaires flambant neuf de Nairobi, la grouillante capitale, Betty vante les bienfaits de M-Pesa: « Avant, pour aider ma famille, je devais faire venir ma soeur, chaque mois, à Nairobi, et elle repartait avec du cash. » Une démarche coûteuse, dangereuse et chronophage pour cette dynamique trentenaire qui, enceinte de six mois, enchaîne les rendez-vous d’affaires. Aujourd’hui, c’est en un clic qu’elle envoie l’argent à ses parents, via son téléphone.
Un gain de temps considérable pour les emprunteurs qui n’ont plus besoin de se déplacer.
Un gain de temps tout aussi crucial pour les micro-entrepreneurs. A Kisumu, au bord du lac Victoria, un petit groupe de femmes bénéficiaires d’un microcrédit se réunit, comme chaque semaine, sous l’arbre de la petite école du quartier. Ici, on utilise M-Pesa pour les remboursements. La voix posée, le regard franc, son cahier sur ses genoux, Mary tient les comptes: « Chacune de nous fait le virement depuis son mobile avant de venir aux réunions.
Une société sans cash?
« Nous allons bien plus vite pour faire nos comptes que lorsque nous remboursions en liquide. » Pour cette entrepreneuse qui tient un petit commerce de crème pour les pieds, c’est autant de temps en plus pour vendre ses produits.Une société sans cash? Certains en rêvent.C’est le cas de l’institution de microfinance Juhudi Kilimo, qui verse ses prêts directement sur le compte M-Pesa de ses bénéficiaires. Eux-mêmes remboursent par SMS.
La vache achetée grâce au microcrédit peut être payée par téléphone.
Quant à la vache achetée grâce au microcrédit, elle peut elle aussi être payée par téléphone. Un saut technologique dont profite Fred, le commercial de Juhudi Kilimo en charge des petits exploitants de thé sur les hauteurs de Kericho: « Je pars en rendez-vous uniquement avec mon smartphone », explique le jeune homme, chemise blanche et mocassins, qui sillonne en moto les chemins de terre conduisant à ses clients. Dans son téléphone Android, l’ensemble des dossiers et une application lui permettant d’instruire à distance toutes les demandes de prêts.
Si M-Pesa facilite indéniablement les paiements, il n’est pas à proprement parler un outil de bancarisation de la population. L’argent déposé sur le compte ne rapporte aucun intérêt et il faut payer pour le retirer en liquide. Du moins jusqu’à récemment. Safaricom vient, en effet, de s’allier à une banque pour offrir un véritable compte d’épargne rémunéré, donnant également accès à des microcrédits. Ce service a été dénommé M-Shwari, c’est-à-dire « pas de tracas », en swahili. Grâce à la force de frappe marketing de l’opérateur téléphonique, il a conquis 20000 nouveaux clients par jour les premiers mois de son lancement. Comme avec M-Pesa, le Kenya -au 157e rang mondial pour son PIB par habitant- se révèle, une fois de plus, à la pointe de l’innovation en matière d’inclusion financière.
Le mobile banking au Nigeria
La banque Centrale du Nigéria affirme avoir desserré sa politique de réglementation sur le mobile money en faveur des entreprises de télécommunications.
Mais qu’elle ne va pas encore octroyer des licences à ces dernières.
Selon ITPulse, la CBN a reconnu que les entreprises de télécommunications possèdent une vaste infrastructure réseau à travers le pays, permettant « aux agents de mobile money » de travailler efficacement grâce à leur large couverture.
Les entreprises de télécommunications ont des plateformes, des réseaux étendus avec lesquels les services de mobile banking peuvent bien prospérer, mais la CBN refuse encore de concéder les licences aux opérateurs.
Par crainte de favoriser la concurrence entre ces derniers et les banques.
La CBN a donc encouragé les opérateurs télécoms à s’associer avec les banques et d’autres institutions financières agréées pour le développement du mobile banking.
Musa Itokpa Jimoh, directeur adjoint de la Direction des Systèmes de paiement bancaire à la CBN affirme que la progression du mobile banking a été très lente au Nigéria.
Surtout que le pays se vante d’avoir plus de 146 millions d’abonnés mobiles actifs.
Plusieurs enquêtes ont attribué la lenteur de cette progression à la faible sensibilisation du public.
Mais bien d’autres défis restent à relever: le faible nombre d’agents de terrain ainsi que l’insuffisance des infrastructures.
LES FONDS DE GARANTIE
Accédez directement à la présentation de notre formation aux fondamentaux de la microfinance en cliquant sur le lien ci-après
Les fondamentaux de la microfinance
Les programmes des formations de l’école de la banque et de la microfinance
Programme de la formation :
– Présentation des moyens et mécanismes de la mise en place d’un fonds de garantie des créances douteuses
– Examen des moyens de constituer un fonds de garantie local en faisant appel à des dons privés ou publics, ou/et à des garanties locales (entreprises, particuliers, services publics).
– Spécialisation des fonds de garantie: par exemple un volet « microentreprise « , et un volet « agriculture et élevage ». Ces fonds de garantie sont constitués au fur et à mesure de l’arrivée des dons.
– Recherche des moyens et des mécanismes pour la création d’un trust fund alimenté et géré off-shore qui peut émettre des lettres de garantie ou un outil financier équivalent, en faveur de l’établissement de microfinance. –
– Recherche des moyens de la création d’une facilité de refinancement.
– Identification des principaux éléments à inclure dans des procédures de gestion du fonds de garantie. L’objectif clé de cette étude est d’établir une stratégie et de proposer des solutions opérationnelles pour l’établissement de microfinance et ses partenaires, d’améliorer l’offre de crédit pour les clients et de faciliter la reprise des activités de l’établissement de microfinance.
L’utilité des fonds de garantie
en microfinance
Le risque élevé est très souvent évoqué pour justifier les faibles montants dédiés au crédit dans les pays du sud. Dans ce contexte, la création d’un fonds de garantie est l’un des moyens existants pour gérer et partager le risque entre les différentes parties prenantes et faciliter une plus grande implication d’institutions financières.
Tous les clients doivent constituer dans les caisses de l’établissement de microfinance, un fonds de garantie dont le montant doit être égal à 10% du montant du crédit désiré. Le montant total du fonds de garantie peut être soit entièrement versé par le client avant l’obtention du crédit, soit réparti sur les différents remboursements programmés pour le client. Ce fonds de garantie est généralement récupéré par le client à la fin de ses remboursements. Lorsque le client devient défaillant, ce fonds est utilisé pour couvrir tout ou partie des impayés.
Les institutions de microfinance se financent par les dépôts d’épargne de leurs clients à vue et à terme, par des emprunts auprès des banques locales mais aussi par les dons qu’elles peuvent recevoir dans le cadre de la coopération internationale ou encore par des dons privés ou par des prêts de fonds d’investissements.
C’est avec cet argent qu’elles peuvent consentir de prêts à leur clientèle.
Le banques locales sont réticentes à financer des institutions de microfinance au motif que les institutions de microfinance sont fragiles, dépendantes des taux de remboursement obtenus de leur clientèle et qu’il s’agit d’un financement particulièrement risqué.
Pour se couvrir, elles exigent que le prêt soit garanti par un tiers solvable.
C’est ici qu’interviennent les fonds de garantie : ces fonds agissent comme une assurance en couvrant le risque de non remboursement de l’emprunt contracté par l’IMF auprès d’une banque commerciale.
Des organismes comme COFIDES mettent en place une garantie de portefeuille, pour un montant global de prêts pouvant atteindre 80 000 euros (environ 52 250 000 FCFA), soit 40 000 euros d’encours garantis en tenant compte d’un taux de couverture des prêts de 50 %.
L’IMF paie une » prime » pour cette assurance ; c’est en effet un service qui lui permet d’accéder à un prêt.
Dans le cas COFIDES la commission de garantie est d’environ 3,5 % du montant des encours couverts par la garantie.
Il existe de nombreux fonds de garantie : on peut citer des organismes de garantie spécialisés tels que AFD, KFW.
En microfinance, le développement de mécanismes de garantie a été impulsé largement par les bailleurs de fonds dans le but de démontrer aux prêteurs, locaux ou internationaux, que les IMF sont solvables.
FORMATION DE FORMATEURS EN ÉDUCATION FINANCIÈRE
Les établissements de microfinance et les banques consentent des prêts à des entrepreneurs et à des particuliers.
Les prêts sont généralement accordés à des entrepreneurs ou à des micro-entrepreneurs.
En Afrique comme en Europe les prêts sont destinés à créer où à consolider des entreprises, pour stimuler le tissu économique local qui permettra la croissance économique.
Pour sécuriser leurs prêts, les établissements financiers ont besoin que leurs clients améliorent leurs compétences et développent leur esprit d’entreprise.
En effets beaucoup de projets présentés ne sont pas viables en l’état et il faut pour les établissements financiers apprendre aux clients à devenir des entrepreneurs, et comprendre que la création d’activité est un processus rigoureux et qui prend du temps. ((création d’un business plan).
C’est dans ce cadre que les établissements financiers et les banques sont amenés à créer des postes de formateurs en éducation financière.
Pour les entrepreneurs il s’agit d’apprendre les fonctions de l’entreprise y compris la comptabilité. Pour les particuliers il s’agit surtout de savoir gérer le budget.
L’école de la microfinance propose une formation de formateurs en éducation financière destinée par priorité aux établissements bancaires et aux microfinances.
Retrouvez le programme de FORMATION DE FORMATEURS EN ÉDUCATION FINANCIÈRE en suivant le lien ci-après :
FORMATION DE FORMATEURS EN ÉDUCATION FINANCIÈRE
Objectifs de la formation de formateurs en éducation financière :
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La formation de formateurs permet à des professionnels des services sociaux, des banques et des établissements de microfinance d’apprendre le métier de formateur , d’apprendre à faire passer des messages, à maitriser la situation d’animation d’un groupe en formation ; Pour la formation de formateurs en éducation financière il s’agit plus spécifiquement de former des formateurs aptes à passer des messages à des apprenants adultes ayant eu peu d’instruction formelle.
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Donner aux formateurs les connaissances et des outils qui leur permettront d’organiser les formations en éducation financière.
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Acquérir les compétences clés nécessaires pour l’éducation financière.
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Apprendre à conduire une action de formation en éducation financière.
Le programme de la formation en 10 modules
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1. Les principes de la formation pour adultes 2. Concevoir une formation (objectifs, méthodes, outils) 3. Construire un scénario pédagogique 4. Animer un groupe en formation 5. Introduction à l’éducation financière 6. L’éducation financière pour les emprunteurs 7. Sensibiliser les autoentrepreneurs à gérer prioritairement leur budget personnel 8. Ressources, dépenses et budget personnel 9. Crédit, épargne et placements des particuliers 10. Tenir une comptabilité permettant d’apprécier la rentabilité de son activité. |
Contacts : |
Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : 06-52-59-32-37Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Publics concernés : |
Responsables de formation en banque et dans les établissements de microfinance.
Responsables associatifs, animateurs de services sociaux, chargé de clientèle, agent de crédit, |
Validations : |
Attestation de formation en formation de formateurs en éducation financière. |
Moyens pédagogiques : |
Exposés et nombreux exercices et cas pratiques.
Jeux de rôles : Les stagiaires réfléchissent sur le contenu des formations, les sujets qui doivent être traités en éducation financière.Ensuite, ils se consacrent aux outils pour former un groupe. Les stagiaires se répartissent en groupes pour créer une présentation sur l’un des thèmes de l’inclusion financière pour préparer des exercices à faire avec un groupe d’emprunteurs
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Durée de la formation en centre : |
5 jours soit 35 heures.
Cette formation n’est proposée qu’en présentiel |
Pré requis : |
Pour suivre le stage il est préférable d’avoir des connaissances en finances personnelles ou en micro finance.
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Commentaire : |
A l’issue des journées de formation, les formateurs seront capables de :
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Prochaine session : |
NANTES |
Précisions : |
Cette formation peut également être proposée en intra dans un établissement financier. |
Formateurs : |
Animation par des praticiens expérimentés de la pédagogie pour adultes, de la finance et de la microfinance, les formations sont fondées sur le vécu professionnel des intervenants et se déroulent dans un esprit d’échange et de partage des connaissances.
Le Centre de formation « l’école de la microfinance » est spécialisé dans les formations à destination des professionnels de la banque et de la microfinance. |