AUDIT DE PROJET INFORMATIQUE

Formation comptabilité analytique

L’AUDIT DE PROJET INFORMATIQUE

 

Un projet informatique est un investissement structurant pour la banque, le SFD, ou l’institution de microfinance.

 

La première phase du projet a été réalisée par un groupe projet composé d’informaticiens, d’un organisateur et d’utilisateurs. Elle a abouti à une étude initiale qui sera présentée pour validation à un Comité. Cette étude initiale comprend une description des objets de gestion et des traitements. Le document comprend également une étude économique qui permet d’évaluer le coût total du projet en nombre de jours hommes pour le développement et en coûts d’acquisition éventuellement.

 

 

Banques ou établissements de microfinance : Vous avez décidé de changer une application informatique de gestion.

Le système d’information a pour objet de collecter, stocker, traiter et diffuser les informations.

Les banques et les établissements de microfinance  investissent beaucoup dans les systèmes d’information pour améliorer leur performance

Les banques ont établi un schéma directeur informatique et chaque année valide le plan informatique.

 

Avant de choisir une nouvelle application que l’on va développer ou acquérir sur le marché, il est important de définir  ce qu’on veut obtenir.

Il est impératif avant de choisir un logiciel de définir les objectifs du projet via un cahier des charges, d’analyser la faisabilité du projet,

La direction de l’informatique désigne alors un groupe projet généralement composé d’un chef de projet informatique, d’un organisateur et d’utilisateurs de l’application.

Ce groupe projet est chargé de faire une étude initiale.

Une étude économique permet de valider le projet.

 

En quoi l’audit du projet informatique est-il essentiel ?

L’audit du projet  informatique permet d’établir un diagnostic façon indépendante des personnes qui sont dans le projet.

 

1 L’audit interne intervient avant la validation du projet informatique

 

Avant la validation définitive, la direction demande un audit interne pour évaluer la faisabilité du projet, les risques liés au  projet, la cohérence par rapport à l’ensemble des applications de l’établissement, les aspects de sécurité, ou encore la conformité par rapport à la réglementation en vigueur.

 

2 L’audit va devoir valider la faisabilité du projet, les enjeux du projet, les risques et insuffisances du  projet

L’audit va révéler les éventuelles vulnérabilités et insuffisance qui permettront d’apporter des améliorations significatives.

L’audit va bien valider les contours du projet et les conséquences que la nouvelle application va avoir pour l’ensemble du système. Par exemple l’utilisation de données issues d’autres applications telles que la base clients, la comptabilité…

L’audit a pour première mission de prendre en compte les risques liés au projet :

  • Les enjeux de la sécurité, la prévention des menaces, la cyber sécurité
  • La protection des données
  • Le plan de continuité de l’activité
  • D’évaluer les principaux choix techniques par rapport au système informatique de l’établissement
  • D’évaluer les insuffisances et faiblesses du projet, ce qi n’a pas été pris suffisamment en compte par le groupe projet.
  • La vérification du respect de la réglementation
  • La vérification de la vraisemblance de l’étude économique.
  • Le scénario de bascule envisagé.

 

 

3 L’audit interne intervient avant la  mise en œuvre du projet

 

L’audit informatique interviendra de nouveau après le développement du projet pour vérifier l’analyse économique (les coûts de développement), le respect du cahier des charges initial et aussi   se prononcer sur les conditions de mise en œuvre du projet : quels formations sont à prévoir ? Qui s’occupe de la  recette de la nouvelle application ? Quels sont les tests qui vont être mis en œuvre pour la recette (Existence d’un cahier de recette ?). Comment va se faire la bascule ?

  • S’assurer de la bonne réalisation du projet
  • S’assurer de la qualité, du respect des délais et des budgets.
  • Former les responsables utilisateurs aux paramétrages de l’application
  • La phase de tests sur machine test
  • Réaliser les formations des utilisateurs
  • Mettre en place une structure de maintenance

 

4 L’audit interne intervient au moment de la bascule vers le nouveau système

  • Définir  soigneusement l’époque de la bascule
  • Définir si la bascule se fait sur l’ensemble de la banque ou de l’institution de microfinance ou sur quelques agences seulement
  • Mettre en œuvre les moyens humains et matériels pour que la bascule se passe sans accrocs
  • Faire contrôler les résultats obtenus par les nouveaux traitements par les informaticiens mais aussi par des utilisateurs.

 

 

AUDIT INTERNE : VÉRIFICATION DE L’EFFICACITÉ DES PROJETS INFORMATIQUES

Quels sont les gains attendus

  • Diminution des délais de production, de recouvrement…
  • Gain sur les coûts
  • Gains qualitatifs, de confort ou d’image
  • Aide à la prise de décisions

 

Qualité technique du produit

  • Répond-il aux fonctionnalités
  • Certains aspects techniques du produit ont-ils été oubliés lors de l’étude ?

 

Efficience économique

  • Respect des coûts et des délais proposés
  • Réalisation des gains économiques prévus

 

Efficience sociale

  • L’expérience est-elle motivante et enrichissante pour l’équipe associée à la création : développement d’initiatives, travail en équipe, confiance…
  • Les formations des utilisateurs ont-elles été réalisées dans de bonnes conditions ?

 

Possibilité d’évolution du produit

  • Le produit développé est-il adaptable à des changements législatifs ou organisationnels prévisibles ?
  • Les dossiers sont-ils connus des utilisateurs ?

 

 

 

 

Les fondamentaux de la microfinance

L’école de la microfinance propose des formations en présentiel  à NANTES et des formations à distance.

Une institution de microfinance a pour mission de prêter de petites sommes aux personnes qui ne disposent pas des garanties suffisantes pour accéder au système bancaire formel. Une microfinance a aussi pour mission de collecter l’épargne de ses clients.

 

Pour qu’une institution de microfinance soit pérenne, il est nécessaire de disposer de 3 piliers fondamentaux  :

 

1 Le PNB produit Net Bancaire (Produit d’intérêts et de commissions) : ce sont les intérêts et les commissions perçues qui vont permettre de faire vivre la structure. Les taux d’intérêts sont très élevés dans les microfinances car ils portent sur de très petites sommes alors que les frais de gestion sont souvent supérieurs à ceux des banques.

2 La maitrise des Frais de fonctionnement. Les frais de fonctionnement ce sont tous les frais généraux que l’institution doit engager pour disposer  d’une agence de microfinance ouverte au public, ce sont les salaires et charges sociales mais aussi les dotations aux amortissements des équipements utilisés.

3 La maitrise du Coût du Risque. Le risque c’est tout ce qui pourrait mal se passer. Le plus évident c’est bien sur le risque de crédit, le client qui ne rembourse pas. Mais il y a aussi des risques de malversation par exemple quand le client a présenté de faux documents pour obtenir un prêt. Et puis le risque c’est aussi de ne plus pouvoir rembourser les  épargnants qui ont déposé de l’argent à la microfinance.

 

Au niveau des services financiers, la microfinance comprend l’ensemble des services financiers axés sur les ménages à faible revenu.

formation à la microfinance

Après le  microcrédit, la microfinance s’est enrichie de services extrêmement demandés comme la    micro-épargne qui permet aux personnes très pauvres de conserver sans risques leur petite épargne. Il peut s’agir également  de la collecte des recettes des petits commerçants du marché ce qui permet de mettre l’argent en sécurité.

On trouve aussi  d’autres services financiers ciblant les clients à faible revenu, tels que  les transferts d’argent, le crédit bail  ou encore la micro-assurance.

 

La microfinance propose parfois  des services non financiers très importants  complémentaires aux services financiers :

 

Ce sont l’éducation financière, la formation à la gestion préalable à l’octroi d’un crédit, la formation professionnelle

L’accompagnement d’un bénéficiaire de prêt pour lui permettre de réussir dans son activité génératrice de revenus.

 

La pédagogie de l’école de la microfinance  est fondée sur l’échange de savoir-faire et d’expériences avec des professionnels des établissements de microfinance.

La formation aux fondamentaux de la microfinance a pour objectif de renforcer la capacité institutionnelle des établissements de microfinance afin qu’ils puissent se pérenniser.

Les meilleures formations en microfinance sont conçues comme des outils pour aider les professionnels à mieux comprendre l’environnement et le coté social de la microfinance tout en découvrant qu’il s’agit de véritables métiers ayant des techniques propres.
Les bonnes formations enseignent le savoir faire mais aussi le savoir être comme par exemple l’animation de séances de formations à l’éducation financière.

 

 

La formation  enseigne les principes et les meilleures pratiques de la micro-finance.

Les participants  aux formations s’inscrivent à un programme de formation aux fondamentaux de la microfinance qui comprend :

  • Des présentations techniques réalisées par un professionnel qualifié de la microfinance.
  • Des exercices pratiques d’application et des travaux dirigés pour apprendre à faire soi même.
  • Des séances d’apprentissage du comportement adéquat réalisés  à l’aide de jeux de rôles et de quiz pour les agents de crédit…
  • La remise d’un solide support de cours qui permet de se souvenir et de se référer une fois la formation achevée.

 

Le premier objectif d’une institution de microfinance doit être de devenir pérenne, d’acquérir son autonomie sur le long terme.

 

Pour se pérenniser les institutions de microfinance ont besoin d’avoir une vision stratégique à long terme et de définir des stratégies pour y parvenir.
Une institution de microfinance doit aussi définir sa place au sein du système financier national.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :Retrouvez toutes les informations  en suivant le lien ci-dessous :

FORMATION LES FONDAMENTAUX DE LA MICROFINANCE

 

L’ORGANISATION D’UNE AGENCE BANCAIRE

La viabilité d’une agence bancaire  dépend beaucoup du dynamisme de cette structure, de la qualité de l’accueil à l’agence et au téléphone, de l’amabilité et disponibilité des interlocuteurs.

 

Une agence bancaire est un établissement de proximité dont l’objet principal est d’offrir des services financiers à la clientèle  .

Elle est principalement composée d’une partie guichet, et  d’une partie commerciale, laquelle se compose de conseillers PROFESSIONNELS et ENTREPRISES et de conseillers PARTICULIERS et d’une partie back-office.

Un directeur d’agence assure la responsabilité de l’agence, l’animation de son équipe,

Pourquoi une formation au quotidien d’une agence bancaire ?

1 Pour comprendre la vision sociale d’une agence bancaire :« Remettre des moyens de paiement aux clients, Assurer l’accessibilité de financement à ses clients,  proposer des produits d’épargne adaptés aux déposants »

2 Pour connaître le traitement des dossiers clients, enregistrement des remboursements, dépôt d’épargne, la gestion des  rendez-vous (aspect Back Office).

3 Pour évaluer au plan du risque les projets présentés par des particuliers, des micro-entrepreneurs, des entreprises demandeurs  de  crédits,  à long terme (crédit habitat) ou  à court terme

 4 Pour comprendre la nécessité du conseil, comprendre les offres commerciales et les besoins d’informations financières des déposants comme des emprunteurs.

 

La partie guichet :

Le guichet est le lieu ouvert au public pour les opérations de versement et retraits, de dépôts de chèques, retrait du chéquier et de la  carte bancaire.

Les salariés au guichet sont en mesure d’effectuer  les tâches récurrentes et les  aspects quotidiens d’une agence ; ces tâches vont de l’accueil à toutes les opérations courantes.

L’accueil des clients est particulièrement important car c’est la première impression de l’agence par le client.

Le guichet est efficace quand il est possible de diminuer le temps d’attente des clients, d’où le recours fréquent à des automates.

Petit à petit, dans certains établissements performants, la partie guichet se transforme et est remplacée par de nombreux  automates qui permettent les dépôts et retraits d’espèces, le dépôt de chèques, et aux commerçants d’obtenir des rouleaux de monnaie.

Le mur d’argent  que sont les automates permet l’efficacité pour la clientèle tout en conservant une personne au guichet pour les retraits chéquiers ou carte bancaire, la prise de rendez-vous…

 

Les conseillers professionnels et entreprises :

Les conseillers professionnels et les conseillers entreprises  sont les interlocuteurs  des entrepreneurs individuels (commerçants, artisans et professionnels libéraux) et des entreprises.

Les conseillers professionnels et entreprises ont une très bonne connaissance de leur client obtenue au travers des entretiens mais aussi  de l’analyse  des documents comptables et de traitements réalisés par informatique comme l’analyse du cotation risque.

Ils ont pour mission d’accompagner les entreprises dans leur développement, en fournissant des crédits, en ouvrant des comptes (en euros et en devises) en proposant des services tels EBICS pour les transferts de fichiers entre l’entreprise et la banque et bien d’autres services.

Les conseillers professionnels connaissent bien les entreprises et sont en mesure de  comprendre le bilan comptable de l’entreprise, d’évaluer les compétences en gestion de leur client, et d’apporter des conseils avisés.

La compétence MAITRISE DU RISQUE  est particulièrement important pour une chargé d’affaires entreprises. Ce sont les conseillers entreprises qui procèdent à la première analyse du dossier crédit entreprise  

 

Les conseillers particuliers :

Les conseillers de clientèle particuliers sont des commerciaux. Ils ont un portefeuille de clients qu’ils doivent développer. Ils doivent aussi équiper leurs clients en leur proposant des produits et services bancaires comme les différentes cartes bancaires,  l’assurance vie….

Les conseillers clientèle particuliers connaissent parfaitement tous les produits bancaires -carte bleue, plan d’épargne logement, Sicav, Fcp, crédit à la consommation, assurances vie, prêt immobilier, … – et sont en mesure de les présenter en expliquant  à leurs clients l’intérêt de ces produits.

En matière de crédit, les conseillers particuliers peuvent expliquer les crédits à leurs clients puis monter un dossier en réunissant toutes les pièces nécessaires à la constitution du dossier.

En matière d’épargne, les conseillers particuliers après avoir bien écoutés leurs clients sur la durée d’épargne et les risques qu’ils sont prêts à prendre, proposent des produits d’épargne bien adaptés aux profils des clients.

Les conseillers particuliers sont aptes à aider leurs clients dans la gestion de leur patrimoine.

 

Le back-office de l’agence

Véritable « base arrière » de l’activité du réseau d’agences, il gère toutes les opérations qui découlent de la vente… (traitement des moyens de paiement, montage des dossiers de prêt, de succession ou de recouvrement…) et aide le client en cas de problème, en soutien du conseiller clientèle…

C’est au  back-office que sont reçus les appels des clients et que partent les appels pour les prises de rendez-vous  lors de campagnes de lancement de produits.

Le back office s’occupe des contrôles internes, de la comptabilité, de relancer quand des sommes demeurent en suspens, de la trésorerie de l’agence, de la compensation des chèques et effets…

Le chef d’agence  :

Le chef d’agence est prioritairement l’animateur et le manageur de son équipe.

Toutefois son rôle ne s’arrête pas la et il a de nombreuses autres missions parmi lesquelles on peut citer :

  • La conduite de la mission « Fixer les objectifs »
  • La conduite de la mission « Organiser les ressources de l’agence »
  • La conduite de la mission « Animer »
  • La conduite de la mission « Contrôler l’activité et les résultats – Mesurer et corriger »
  • La conduite de la mission « Décider » en termes de risques et de sécurité des biens et des personnes.
  • La conduite de la mission « Représenter la banque »
  • La conduite de la mission « Développer les compétences et les motivations de chaque collaborateur »
  • Le directeur d’agence, manager « formateur »
  • Le directeur d’agence, « coach » de son équipe
  • La conduite du plan d’action managérial

Pour accéder à la fiche de présentation de la formation, merci de cliquer sur le lien ci-après :LE FONCTIONNEMENT D’UNE AGENCE BANCAIRE

 

Contacts :

Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation
Tél. :  + 33 6 52 59 32 37,Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com

 

Publics concernés :

Étudiants en banque ou finances. Agents de crédit des Institutions de microfinance, agents de banques ou de structures financières.

 

Validations :

Remise d’une attestation de formation en gestion au quotidien des agences bancaires.

 

Méthodes et outils :

Exposés et  nombreux cas pratiques.

 

Niveau formation en entrée :

Niveau non précisé pour les professionnels des agences bancaires.

 

Durée de la formation en centre :

5 jours soit 35 heures

 

Prérequis :

Des connaissances en finance sont souhaitables.

 

Prestations annexes :

L’enseignement de l’école de la microfinance s’appuie sur un support de cours  qui couvre l’ensemble du programme de l’unité d’enseignement.

 

 

Dates et lieux :

Inscription permanente : oui
prochaine formation : NANTES
Places disponibles : oui

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :

Cliquez sur le lien vers  la fiche de présentation de la formation Gestion au quotidien d’une agence bancaire

Formation Gestion au quotidien d’une agence bancaire

L’INCLUSION FINANCIERE

Y a-t-il des règles spécifiques pour permettre l’entreprenariat des femmes ?

Qui sont les établissements de microfinance ou les SFD systèmes financiers décentralisés

Les institutions de microfinance ciblent la clientèle spécifique des personnes n’ayant pas accès aux banques.  Ainsi la microfinance permet de donner   a tous l’accès aux activités bancaires et donne ainsi accès à l’autonomie financière.

Les établissements de microfinance proposent à leur clientèle la collecte de l’épargne, des prêts ainsi que des moyens de paiement.

La raison majeure pour laquelle une majorité de personnes n’a pas accès aux services des banques et en particulier au crédit bancaire tient à l’absence de garantie de cette clientèle laquelle exerce souvent son activité dans le domaine informel de l’économie ne tient pas de comptabilité ni ne paye aucune taxe.

 

Les femmes bénéficiaires de micro crédit sont souvent engagées dans une activité professionnelle dans le secteur informel.

Ces activités dans le secteur informel, qui ne demandent pas de qualification spécifique sont naturellement très précaires.

Le microcrédit s’est traduit par une reconnaissance élargie de la capacité des femmes à s’adonner à une occupation génératrice de revenus (assemblée générale du Conseil de l’Europe)

Les activités des femmes dans le secteur informel sont toujours très fragiles aussi en demandant un micro crédit, les femmes entrepreneurs recherchent à renforcer leurs moyens, à se diversifier, afin de ne plus être à la merci du plus petit aléa.

 

La microfinance a inventé les prêts solidaires pour garantir les prêts.

Nombre de microfinances ont commencé leurs activités en proposant des prêts solidaires c’est-à-dire des prêts consentis à un groupe de personnes (généralement 3 ou 4 personnes) qui répondent solidairement du bon remboursement du prêt collectif.

Cette forme de crédit solidaire, très contraignante pour la clientèle qui risque de devoir rembourser la part du prêt des autres membres du groupe, a été performante essentiellement auprès d’un public de femmes travaillant ensemble – par exemple les femmes du marché.

Les femmes se groupent assez facilement pour constituer une tontine ou réaliser des activités économiques en commun. Cela rend plus aisé la constitution de groupes solidaires, seule garantie du micro crédit. Ainsi la femme qui appartient à un groupe s’autonomise et devient moins vulnérable.

En effet dans un tel système, les bénéficiaires doivent très bien se connaitre pour pouvoir s’engager à rembourser la part de membres du groupe devenu défaillant

Les activités précaires se composent d’emplois de services peu qualifiés, souvent féminins. Ces métiers sont marqués par des revenus très faibles et souvent des conditions de travail pénibles.

Dans le système des prêts solidaires, les montants des prêts sont bien sur  limités et peuvent par exemple permettre de constituer un stock plus important, d’investir un peu dans la sécurité mais surtout d’obtenir un tout petit peu d’autonomie.

L’action du micro crédit concerne encore dans certains établissements de microfinance jusqu’à 50 % des femmes réunies en groupes solidaires pour l’accession à des auto emplois rémunérateurs assurant leur vie matérielle et leur rôle social.

 

Les prêts individuels

Les prêts individuels répondent mieux aux besoins des très petites entreprises car il n’y a pas cette exigence de solidarité qu’on trouvait dans les prêts collectifs. Les montants sont généralement plus élevés et permettent véritablement l’inclusion financière par la création ou le développement de très petites entreprises.

Parmi la clientèle de prêts individuels, on trouve là encore une majorité de femmes qui veulent développer leur commerce ou leur très petite entreprise – petit restaurant, pressing… L’essentiel de l’aide envers une femme entrepreneur s’appuie sur la connaissance de son projet économique qui sera générateur de revenus.

Par contre la relation avec l’établissement de microfinance n’est plus la même et il est demandé beaucoup d’informations avant l’octroi du prêt qui peuvent être délicates à fournir et en particulier il est indispensable de préparer un petit business plan ; lequel permettra au micro financier de décider s’il accepte de faire le prêt ou non.

C’est à partir du business plan et de toutes les informations recueillies qu’il devient possible d’évaluer les besoins de financement bancaire.

Il faut ensuite apprendre à répondre aux questions précises des financeurs : qui seront vos clients ? Comment vous approvisionnez vous ? Quel sera votre lieu d’exercice ?

 

Une nécessaire formation pour devenir entrepreneur

Toutefois, pour obtenir un micro crédit il faut avoir un projet qui puisse être générateur de revenus.

Il faut au préalable s’assurer que le projet a de bonnes chances de réussite avant d’octroyer un prêt. Toutes les femmes pauvres n’ont pas nécessairement le potentiel pour devenir auto-entrepreneur. Une sélection de projets viables est donc nécessaire. Il est réalisé par l’agence de micro crédit.

La formation « entreprenariat féminin » vise à 3 objectifs :

  1. Identifier les besoins en financement des créatrices de la Très Petite Entreprise (TPE) même quand les apports en fonds propres sont très réduits et vérifier la viabilité du rythme de remboursement des emprunts.
  2. S’assurer de la viabilité du projet et de l’existence d’un marché suffisant pour la vente des produits proposés.
  3. Apporter les compétences nécessaires en comptabilité et en gestion pour maitriser l’activité dans la phase de lancement.

 

L’expérience montre que si les femmes sont si majoritaires pour demander un microcrédit c’est parce-que contrairement aux hommes, il leur est très difficilement possible de trouver un emploi salarié.

 

En effet les hommes trouvent à s’embaucher dans de nombreuses activités (En prenant l’exemple de Antsirananana à Madagascar :  pêche, les crevettes, le port, la réparation navale, les salines, l’armée…).

 

Quand il existe, le microcrédit pour démarrer ou conforter une petite activité génératrice de revenus s’avère un soutien réel qui peut permettre une émancipation économique.

 

Pour les femmes les emplois salariés sont extrêmement rares et sélectifs. Pour des femmes peu instruites, souvent bloquées chez elles par la présence de plusieurs enfants, une activité à domicile avec un moyen de production acheté grâce à un micro crédit apparait comme la solution.

 

Le financement des activités des femmes démunies permet un essor économique et social.

 

Le financement d’une activité génératrice de revenus a un impact direct sur la vie quotidienne des bénéficiaires. Ainsi la mise en place d’un prêt pour une activité génératrice de revenus a souvent un lien avec l’intégration sociale des femmes et avec l’autonomisation des femmes.

 

C’est pourquoi, parmi les outils de développement, la micro finance nous apparait comme un outil majeur d’émancipation et de promotion de la femme pauvre.

La microfinance est un outil adapté pour lutter contre la pauvreté, elle stimule l’entreprenariat et le tissu économique

 

 

Des actions spécifiques en faveur des femmes

 

Le rapport du secrétariat général de l’ONU « Rôle du micro crédit et de la Micro-Finance dans l’élimination de la pauvreté », du 9/7/2007, note que les préjugés et obstacles culturels tendent à confiner les femmes dans certains types d’activités économiques à faible valeur productivité dans le secteur informel.

 

Des actions spécifiques en faveur des femmes doivent être mises en place par les ÉTABLISSEMENTS DE MICROFINANCE

 

Ces actions consistent à accompagner la création des autos emplois générateurs de revenus en leur donnant plus confiance en elles-mêmes pour surmonter les inégalités culturelles

 

La formation des bénéficiaires

L’objectif en introduisant le micro crédit dans les groupes de femmes est de promouvoir des initiatives économiques pérennes et de favoriser la mise en place d’un tissu économique et social, facteur de développement durable.

Toutefois on ne devient pas auto-entrepreneur simplement en recevant le montant d’un prêt d’argent. L’institution de microfinance doit prévoir une formation adaptée.

Les femmes très pauvres ont en effet besoin, au moins lors d’un premier prêt, d’acquérir une qualification, parfois technique mais plus généralement de gestion, afin de leur permettre d’une part de gérer et rembourser leurs prêts et d’autre part de développer au mieux leur activité.

Des formations sont organisées, souvent assurées par l’établissement de microfinance lui-même, dans le but de permettre à l’emprunteur de donner les meilleures chances de succès aux projets initiés dans le cadre du micro-crédit. Ces formations ont aussi pour objet, en expliquant le fonctionnement du cycle de crédit, son remboursement et les rudiments de tenue d’une comptabilité de dépenses recettes, d’améliorer la probabilité de remboursement de l’établissement de microfinance.

Des formations de formateurs en éducation financière sont nécessaires pour les formateurs des ÉTABLISSEMENTS DE MICROFINANCE afin de les sensibiliser aux difficultés propres à ces groupes vulnérables, parfois analphabètes, et leur permettre de réussir leurs formations.

Lien vers un article publié par MEDIAPART

Lire un point de vue totalement différent  sur l’utilité de la microfinance pour les femmes.

par Lucile Daumas :

https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/171017/pourquoi-la-microfinance-s-interesse-t-elle-autant-aux-femmes

 

 

 

 

L'école de la microfinance est certifiée QUALIOPI

L’école de la microfinance a obtenu la certification qualité Qualiopi pour la qualité de ses prestations.

 

La connaissance pratique de la micro finance, condition de réussite du projet, est souvent méconnue.

La microfinance est un métier qui doit s’apprendre. Les institutions de microfinance ont besoin de professionnels qualifiés, d’administrateurs et de dirigeants compétents, disposant des compétences clés pour faire fonctionner une IMF.

Pourtant dans la pratique, il existe de multiples obstacles à la formation  aux métiers de la micro-finance dont les principaux sont les coûts de la formation , où le sentiment que la formation ne sera pas utile.

C’est ainsi que de nombreuses microfinances sont rapidement débordées avec un portefeuille à risque volumineux, avec des problèmes de trésorerie ou encore une incapacité à attirer l’épargne où à se financer.

Les formations adaptées :

Il est   fondamental pour les salariés, les dirigeants et les administrateurs des institutions de microfinance  de suivre une formation   pour acquérir les connaissances pour l’établissement d’une agence pour l’instruction du dossier d’agrément, pour la gestion   et le traitement comptable des opérations.

Aux fonctions stratégiques (les produits qui seront proposés à la clientèle, le choix d’implantation, la cible de clientèle…) s’associent nécessairement des tâches importantes et diversifiés de gestion administrative, (suivi des mises en place, suivi des prêts, suivi des retards…). Il faut maitriser l’étude du risque en secteur informel, l’audit et le contrôle, la comptabilité de l’IMF, les placements et refinancements et bien d’autres thèmes techniques.

 

L’école de la microfinance à Nantes a une offre complète de formations répondant aux besoins des professionnels

Retrouvez nos formations aux métiers   de la microfinance en suivant le lien ci-dessous :

FORMATION LES FONDAMENTAUX DE LA MICROFINANCE

L’école de la microfinance qui a été fondée par des professionnels de la finance et de la microfinance entend répondre aux besoins de formation du personnel et des administrateurs des institutions de microfinance.

Les aspects pratiques apparaissent souvent comme un domaine de spécialistes interdit aux profanes, ou encore comme la chasse gardée de grandes organisations en lien avec des gouvernements.
Cet article a pour objet de montrer que se former à la gestion d’une structure de micro finance est nécessaire pour   acquérir les compétences clés.
Mais avant de s’intéresser aux techniques, il faut rappeler qu’une institution de microfinance  est un instrument de développement économique.

 

La première finalité c’est d’accorder des crédits à des auto-entrepreneurs.

La  fonction principale d’un établissement de microfinance consiste à proposer des services financiers tels que collecter l’épargne, recevoir des dépôts d’argent, accorder des prêts, et pour certains établissements à gérer les moyens de paiement.

Les clients, majoritairement des auto-entrepreneurs, sont d’abord des personnes qui n’ont pas accès aux banques, qui cherchent à améliorer leurs revenus en développant leurs entreprises.

Le but des Institutions de micro-finance est d’accompagner et de soutenir ces auto-entrepreneurs afin de leur permettre de créer, à l’aide d’un petit crédit, une activité qui sera génératrice de revenus.

Le premier métier des Institutions de micro-finance (IMF) c’est bien de distribuer le micro crédit dans des zones où les banques ne sont pas accessibles pour le public des auto-entrepreneurs.

 

Les techniques financières :

Pour autant, une SA de microfinance  ou une mutuelle d’épargne crédit  voulant mettre en place une agence de microfinance  a besoin d’un bon DG et de  salariés qualifiés et compétents capables de gérer les programmes de façon professionnelle.

Consentir un prêt à une personne   est certainement aisé mais il est beaucoup plus complexe de lui donner le moyen d’exercer une activité génératrice de revenus. Et si l’institution veut être remboursée il faut absolument que son client gagne sa vie.

L’agence de micro finance n’ayant pas de ressources infinies il faut aussi que l’emprunteur rembourse son prêt selon un calendrier fixé à l’avance afin de pouvoir à nouveau prêter cet argent à d’autres emprunteurs.

 

L’étude du risque

Un établissement de microfinance doit savoir étudier le risque.

On ne peut pas prêter de l’argent à tous ceux qui en font la demande : il faut sélectionner les personnes qui ont la volonté et la possibilité de rembourser. Et une fois le crédit en place, il faut suivre les clients.

Le risque c’est le cœur du métier de la microfinance !

Il faut savoir analyser le risque, il faut savoir calculer le coût du risque.

La Gestion des RISQUES : Tout le personnel de la  microfinance doit avoir de solides connaissances en RISQUES. La microfinance doit  priorisé le volet RISQUES dans le processus de développement et de l’exploitation.

 

Le crédit que les IMF distribuent est parfois accompagné de conseils et d’une formation en faveur des emprunteurs.

Les IMF vont former les bénéficiaires des prêts, en particulier avant l’octroi du tout premier prêt.

Compte tenu des difficultés pour de nombreux emprunteurs n’ ayant été que très peu scolarisés, les IMF ont des programmes spécifiques pour effectuer la formation à la gestion de la micro-entreprise.

Ils expliquent aussi les mécanismes du remboursement du prêt et les cycles de crédit.

Pour l’IMF les actions de formation ont l’objectif de mobiliser et de développer les ressources des emprunteurs afin de leur donner le moyen d’utiliser l’argent à bon escient pour la création d’une activité qui sera génératrice de revenus.

 

 

 

 

L’école de la microfinance  anime, des sessions de sensibilisation, de vulgarisation et de formation relatives au fonctionnement et à la réglementation spécifique des IMF.

Pour tous renseignements :

Contact et inscription

ecole.de.la.microfinance@gmail.com

Notre site :   http://www.ecole-de-la-microfinance.com/lecole/

Notre mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com

 

 

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