Une formation spécifique pour les dirigeants des établissements de microfinance (SFD)

AUDIT INTERNE EN EMF à DOUALA

Une formation spécifique pour les dirigeants des établissements de microfinance (SFD)

L’école de la Microfinance propose des formations pour les cadres dirigeants des établissements de microfinance.

La formation est centrée sur les préoccupations majeures des dirigeants des établissements de microfinance :

Définir une stratégie ; a partir d’une bonne connaissance de l’environnement, des forces, faiblesses, menaces et opportunités définir où l’institution veut aller, sa cible et définir la stratégie a mettre en œuvre.

Savoir établir le budget : quelles sont les sources du budget, comment bâtit on des hypothèses, quel est le suivi budgétaire, le budget recalé…

Disposer d’une grille d’analyse : la grille d’analyse permet de se situer, de voir les dysfonctionnements, de suivre les évolutions. Elle est la source des tableaux de bord.

Établir la cartographie des risques : la microfinance est un métier du risque et les dirigeants doivent tout mettre en œuvre pour tenter de réduire le risque, par le transfert vers un assureur, par des mesures de sécurité et bien évidemment par la culture risque de l’ensemble du personnel.

Les risques opérationnels doivent être identifiés et mesurés. Dans cette catégorie, le formateur présentera les risques de fraudes internes et externes.

La gestion ACTIFS – PASSIFS (GAP) La gestion actifs / passifs est supposée permettre de grandes économies, encore faut-il bien   connaitre les règles qui  permettent d’immuniser les marges. La création d’un  comité ALCO (Assets Liabilities Comitee) est souhaitable dans les établissements de microfinance

 

Dans un établissement de microfinance, on trouve toutes les fonctions de la banque :

Les établissements de microfinance proposent habituellement des microcrédits, des produits de dépôt et parfois des moyens de paiement.

Tout comme une banque, les établissements de microfinance vont avoir besoin de maitriser :

  • le système informatique et de gestion toujours au cœur des activités financières
  • le fonctionnement d’une agence
  • la gestion de l’épargne,
  • la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme
  • le crédit-bail
  • l’analyse des garanties,
  • la sécurité des biens et des personnes,
  • Les opérations de collecte
  • les conseils à la clientèle
  • les engagements,
  • l’analyse du risque,
  • la comptabilité bancaire,
  • le contrôle de gestion,
  • la gestion de moyens de paiement,
  • les opérations de trésorerie, le financement,
  • la fonction marketing,
  • le contrôle interne et l’audit,
  • les problèmes de fraudes,
  • la réglementation prudentielle,
  • les aspects  juridiques  ,
  • le recouvrement,
  • les questions d’archivage,

 

Les spécificité d’un établissement de microfinance

LA FINALITÉ DES ÉTABLISSEMENTS DE MICRO FINANCE :
Les établissements de microfinance ont pour mission le financement de l‘auto-entrepreneuriat, des TPE pour aider au  développement local

En Afrique, les principaux défis de financement du développement demeurent le financement de l’agriculture, et le financement de TPE.

Le financement de l’agriculture et des activités économiques en milieu rural est fondamental pour améliorer les conditions de vie de manière substantielle et stabiliser les populations.

Les établissements spécialisés  dans les activités de microfinance, octroient des financements à des personnes ne pouvant pas accéder aux financements bancaires.

Il s’agit par exemple des femmes du marché, d’artisans, de couturières, de riziculteurs, d’éleveurs ou de villageoises fabricant des  beignets  pour les vendre, mais aussi de TPE / PME.

Les établissements de microfinance prêtent ainsi  de   petites sommes qui vont  permettre de créer une activité ou de la faire progresser. Les prêts sont généralement successifs, une fois qu’un premier prêt est remboursé, l’établissement de microfinance octroie un second prêt puis un troisième…

 

le besoin d’établissements de microfinance

Les divers catégories d’établissements financiers –  les banques commerciales, les banques coopératives ou mutualistes, ne sont jamais présentes sans les quartiers les plus populaires des grandes villes africaines, ni dans les zones éloignées des grandes villes

Hors c’est dans ces zones que les besoins de  fourniture d’un ensemble de produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système financier classique ou formel sont les plus importants :

Les demandes portent sur le financement par  le microcrédit mais aussi sur la collecte de l’épargne (en particulier la fonction garde monnaie), sur la micro-assurance, les transferts d’argent et aussi beaucoup sur des services non financiers comme la formation à l’éducation financière ou l’accompagnement de l’entreprise.

 

Les banques et les établissements de microfinance (SFD) souhaitent élargir leur cible de clientèle pour leur développement.

L’activité crédit

Les banques cherchent à élargir leur base client et peuvent prendre l’option stratégique d’un développement de leurs activités vers la clientèle de ceux qui n’ont pas accès aux services de la banque classique.
Cet élargissement de la base client consiste parfois en l’ouverture d’agences loin des grands centres urbains.

Mais ce peut être aussi une volonté de financer de petites  activités économiques rentables mais portant sur de très  faible montant ou encore de financer des créations d’entreprises.

 

La collecte et la recherche de ressources

Les banques peuvent aussi être à la recherche – dans le cadre de leur gestion de trésorerie – de ressources d’épargne bon marché.

 

Pour attaquer le marché des microfinances il faut s’être préparé.

On ne communique  pas de la même  façon avec la clientèle dans une banque et dans un établissement de microfinance. En microfinance il faudra faire davantage d’accompagnement.

 

Le besoin de formation des professionnels de la banque pour une activité de microfinance

Dans tous les cas, la création par une banque de services de microfinance entraine des besoins de formation spécifiques pour pouvoir proposer des produits standardisés, peu couteux à produire et satisfaisant bien la clientèle visée.

De plus les banques ayant un volet microfinance devront s’adapter à un public spécifique présentant rarement de garanties réelles ou  personnelles, avant de pouvoir proposer leurs services de banques  commerciales classiques.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :

Cliquez sur le lien vers  la fiche de présentation de la formation Gouvernance et stratégies dans les établissements financiers

Gouvernance et stratégies dans les banques et établissements de microfinance

LE CONTRÔLE DE GESTION EN MICROFINANCE

FORMATION en présentiel ou e-learning

Les institutions de microfinance  ont besoin de mesurer leur rentabilité et de faire des prévisions.

La formation que propose l’école de la microfinance permettra aux contrôleurs de gestion des institutions de microfinance   de se doter des outils nécessaires aux calculs de rentabilité et de suivi de la performance de leur établissement.

La formation comprend 3 grandes parties :

  1. Les objectifs du contrôle de gestion dans les  établissements de microfinance et l’organisation de la fonction.
  2. La mise en place de la comptabilité analytique pour mesurer la rentabilité globale et par point de vente (les résultats agences »)
  3. La gestion prévisionnelle, les budgets, le suivi des risques.

 

 

Objectifs de la formation au contrôle de gestion en banque ou en microfinance :

 

Être en mesure de fournir aux  responsables des institutions de microfinance les informations nécessaires au pilotage stratégique et opérationnel de l’établissement.

Savoir préparer les outils  nécessaires au pilotage, à la prévision, à la programmation des actions  et au contrôle de la performance.

Connaitre les procédures permettant la préparation du  budget sur la base des principaux objectifs fixés par la direction, la conduite du projet   et l’élaboration d’un tableau de bord pertinent.

Programme de la formation

1 Les missions et l’organisation du contrôle de gestion en microfinance
2 La mesure des marges et de la rentabilité3 Le processus d’élaboration budgétaire4 Les résultats de l’agence, le budget de l’agence5 La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires6 Le suivi statistiques des encours7 Le tableau de bord de gestion et les indicateurs8 La performance (grille d’analyse 2 pages)

9 Le suivi  Risque du portefeuille  des crédits

10 L’utilisation des ratios pour l’analyse financière

 

 

Formacode principal :

32652  Contrôle de gestion

 

Contacts :

Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation
Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , 
E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com

 

Commentaires divers :

La formation permet  de mesurer la rentabilité globale et par agence de l’institution de microfinance, de construire des tableaux de bord, d’élaborer un reporting pour la Direction Générale, de réaliser un budget…

 

Publics concernés :

Contrôleurs de gestion,

Directeurs Exécutifs,

Directeurs adjoints .

Cadre de banques

 

Validations :

Attestation de formation en contrôle de gestion.

 

Méthodes et outils :

Exposés, cours et nombreux cas pratiques et exercices. Échanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation.Remise d’un support de cours complet et documenté.

 

Niveau formation en entrée :

La formation s’adresse aux professionnels de la banque ou de établissements de microfinance.

 

Durée de la formation en e-learning :

5 mois : La formation comprend 10 modules espacés chacun de 2 semaines.

Chaque module comprend :

  • Une présentation PPT
  • Un cours rédigé sur Word
  • Un quiz portant sur le cours pour vérifier l’assimilation du cours.
  • Un TD a faire et à renvoyer chaque quinzaine à la correction.

Il faut compter un minimum de 4 heures de travail intensif par quinzaine.

 

Prérequis :

La promotion interne, après quelques années d’expérience, est la voie d’accès la plus courante pour accéder au poste de contrôleur de gestion.Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale, en statistiques et connaitre la finance

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :

Cliquez sur le lien vers  la fiche de présentation de la formation Contrôle de gestion en microfinance.

LE CONTRÔLE DE GESTION EN MICROFINANCE

 

conférence-débat “La microfinance, véritable levier de développement

L’association « L’école de la microfinance » organise des conférences / débats sur le thème « La microfinance est-elle un véritable levier de développement »

Si vous êtes intéressés, merci de prendre contact avec notre association contact@ecole-de-la-microfinance.com

ecole.de.la.microfinance@gmail.com

 

La finalité de la microfinance : l’auto-entreprenariat, les TPE pour le développement local :

 

La microfinance correspond à un ensemble de procédés financiers qui permettent à quelqu’un, qui possède un dynamisme et des capacités latentes, de s’intégrer dans une économie, alors qu’il ne dispose d’aucun avoir ni d’aucun crédit possible, compte tenu de son état de pauvreté.

Si dans tous les pays on a connu des pratiques traditionnelles d’épargne et de crédit (les tontines), le concept de micro crédit tel qu’on le conçoit aujourd’hui a été créé par Muhammad Yunus et la Grameen Bank.

Cela n’existait pas il y a cinquante ans.

Le micro crédit est désormais présent dans le monde entier.

 

En Afrique, les principaux défis de financement du développement demeurent le    financement de l’agriculture, et le financement de TPE.

 

Le financement de l’agriculture et des activités économiques en milieu rural est fondamental pour améliorer les conditions de vie de manière substantielle et stabiliser les populations.

Le financement des activités agricoles

Le financement des TPE demande des compétences particulières pour pouvoir accompagner l’entreprise lors de sa croissance.

Des institutions spécifiques « la meso-finance » ont prouvé leur efficacité pour le financement des TPE / PME

Quant au microcrédit, il  permet d’accompagner des porteurs de projet en secteur informel, pour de très petites sommes, pour permettre de constituer un stock ou encore pour  l’acquisition d’un matériel.

Nul développement social n’est possible en l’absence de croissance économique .

 

La microfinance et la lutte pour le développement

 

Le développement dépend de multiples facteurs dont la création de route, la scolarisation, l’adduction d’eau… La microfinance intervient à son niveau en complément à travers 4 dispositifs :

  1. Le dispositif d’autonomisation des femmes,
  2. Le dispositif d’appui aux petits exploitants agricoles,
  3. Le dispositif d’appui aux micro et très petites entreprises
  4. Le dispositif d’insertion économique des jeunes

 

Quand on parle de micro finance, il s’agit de la  fourniture d’un ensemble de produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système financier classique ou formel.

Ces produits sont complémentaires au micro crédit :

  • Le micro crédit
  • L’épargne
  • La micro assurance
  • Les transferts d’argent
  • Des services non financiers tels que l’éducation financière ou l’accompagnement de l’entreprise.

 

Le crédit sert à l’acquisition de biens qui seront générateurs de revenus : élevages de poules, matériel de couture, four pour une gargote, activités artisanales ou commerces d’alimentation.

Chaque création d’activité  entraine davantage d’échanges dans l’économie de proximité et suscite des vocations. Ainsi le micro crédit et plus généralement la microfinance sont bien des outils efficaces de lutte contre la pauvreté.

L’épargne de proximité des clients de la microfinance finance les projets des emprunteurs d’un même lieu.

 

 La formation et l’accompagnement des emprunteurs :  Le métier de micro entrepreneur doit s’apprendre

 

Le crédit a pour objet  de contribuer à financer une activité qui sera génératrice de revenus.

Le public,  fragile, constitué  souvent de femmes  pauvres,  ne peut pas instantanément se transformer d’une vie au jour le jour en un micro entrepreneur débutant.

 

 

Les établissements de microfinance sont bien distincts des banques et ne sont pas des banques LOW-COST

Les établissements de microfinance sont soumis à un agrément et à une réglementation de la part de la banque centrale.

Par contre ces établissements ne peuvent faire qu’un nombre limité d’opérations.

En microfinance, des garanties peuvent être demandées aux emprunteurs mais en général elles sont de très faibles qualité. Donc il y a beaucoup plus de risques pour un établissement de microfinance que pour une banque.

D’autres contraintes particulières aux microfinances :

  • Le montant d’un microcrédit est plus faible que celui d’un prêt bancaire
  • Les taux auxquels sont accordés ces microcrédits sont plus élevés que ceux d’un prêt bancaire.
  • Les durées de remboursement sont plus courtes que celles d’un prêt classique. (parfois un prêt est  remboursé sur une période de 6 à 12 mois  avec des échéances hebdomadaires.)

 

Questions / réponses avec Michel HAMON de l’école de la microfinance

La microfinance est un métier difficile. Faire des prêts à des personnes qui ne présentent pas de garanties, c’est bien évidemment prendre le risque de ne pas être remboursés. C’est pourquoi les microfinances enquêtent de façon très approfondies pour connaitre leurs clients.

Une microfinance a besoin de locaux, d’un personnel important, d’équipements. Souvent l’établissement de microfinance doit faire de la formation des emprunteurs et apporter de l’accompagnement. Pour couvrir toutes ces charges, les établissements de microfinance doivent facturer des intérêts élevés   et parfois des commissions complémentaires.

Question :

Il semble que dans de nombreuses institutions de microfinance, les salariés et la direction n’aident pas vraiment les emprunteurs et peuvent même inciter des personnes à s’endetter afin d’obtenir des primes de productivité.

Réponse :

Il apparait en effet que les clients, les dirigeants, tous les tiers en relation avec des agences de microfinance  déplorent l’insuffisance en compétence des ressources humaines des institutions de microfinance

Cette situation n’est pas tout à fait anormale puisque  la création des institutions de microfinance  n’a  été précédée d’aucune  formations  universitaires de la filière, il est maintenant essentiel  que la professionnalisation du secteur s’institutionnalise par le renforcement des capacités managériales et opérationnelles des acteurs.

Les études sur la stratégie de la finance inclusive indiquent qu’il est urgent d’intensifier les actions de formation des promoteurs, des dirigeants et des employés des institutions de microfinance.

Q : Après les nombreuses défaillances d’institutions de microfinance, les scandales à répétition de non remboursement de l’épargne, les situations de surendettement de personnes très vulnérables, on doit s’interroger : la microfinance est-elle réellement une solution pour aider au développement ?

Réponse :

Sans microfinance, on renonce à  apporter des  services financiers à tous ceux qui n’ont pas accès aux banques.

Les emprunteurs disposent rarement d’une épargne pour créer une activité. En l’absence d’une  microfinance ils devraient solliciter des crédits auprès de prêteurs informels  option  coûteuse  et risquée.

Il est vrai que la microfinance mal maitrisée fait courir des risques au public : par exemple les défaillances d’institutions de microfinance entrainent le retrait de l’agrément ce qui implique en principe que les épargnants ne pourront pas récupérer leurs dépôts, d’où une crise aigüe  lorsque les déposants sont pauvres et peu informés de leurs droits.

Pour moi il est évident quand l’accès aux banques est si limité en Afrique qu’il faut pourtant continuer de développer la microfinance mais d’une autre façon en examinant les forces, les faiblesses et le potentiel de la microfinance  au cours de formations adaptées destinées aux professionnels administrateurs dirigeants et salariés.

La microfinance est utile car elle permet aux  personnes dont les revenus sont  très faibles et irréguliers   d’accéder à des services financiers en leur permettant  de développer une activité  génératrice de revenus.

Les bénéficiaires du microcrédit sont majoritairement  des femmes. Les femmes qui s’investissent dans les activités génératrices de revenus rencontrent d’immenses difficultés liées à leur instruction très insuffisante.  Il est primordial qu’elles acquièrent grâce à une éducation financière des connaissances pour faire face aux impératifs de la commercialisation et de la production.

Q : Devant la croissance des impayés, de plus en plus on voit les agences de microfinance exiger des garanties avant d’octroyer un prêt.

Réponse :

Les professionnels de la microfinance savent que les garanties en matière de microfinance sont souvent très fragiles.

Les emprunteurs  ne parviennent pas  à prouver leur solvabilité puisqu’ils ne possèdent que rarement des titres de propriété ni d’autres biens pouvant servir de garantie.

Les meilleures garanties en matière de microfinance sont la connaissance de la personne, du projet et de la situation de l’emprunteur par rapport à son projet.

C’est essentiellement l’analyse préalable du dossier qui va permettre d’éviter les impayés. Cela demande du temps, il faut se rendre sur le lieu de travail de l’emprunteur, à son domicile. Il faut prendre le temps nécessaire pour l’inclusion financière par des formations et de l’accompagnement une fois le prêt mis en place ;

Les formations des agents de crédit que proposent l’école de la microfinance répondent à l’ objectif de limiter les risques tant pour l’institution de microfinance que pour l’emprunteur.

 Q : On note depuis plusieurs années une montée des risques et une augmentation du nombre d’institutions de microfinance collectrices d’épargne placées sous procédure de sauvegarde.

 Réponse

Quand une institution de microfinance se retrouve gérée par un administrateur provisoire c’est que la situation est déjà très compromise. Dans ce cas  tous les organes de gouvernance (direction, représentants élus, conseil d’administration) sont suspendus. Bien souvent cette situation résulte d’une mauvaise gouvernance et d’un conseil d’administration qui ne joue pas les rôles d’éclaireur  et de contrôleur.

Le problème majeur des institutions de microfinance  est d’assurer leur viabilité financière et leur pérennité afin de maintenir leur impact social d’établissement au service des personnes  n’ayant pas accès aux services des banques.

Dans tous les cas les formations de l’école de la microfinance montrent l’utilité de  l’information et des règles prudentielles nationales qui doivent être des outils pour les dirigeants de l’institution et incite au respect des exigences réglementaires et statutaires.

Les formations dispensées par l’école de la microfinance ont notamment pour objet  d’améliorer la qualité du portefeuille de microfinance, d’améliorer la rentabilité de l’institution  et d’accroitre la productivité tout en maitrisant mieux leurs risques.

 Q : Comment se déroulent les séminaires à l’école de la microfinance ?

Réponse

L’école de la microfinance se vit comme un centre de formation professionnelle. Nous organisons donc des ateliers basés essentiellement sur des cas pratiques pour donner aux apprenants des outils et des techniques leur permettant d’apporter des solutions concrètes aux problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. Ce sera le cas par exemple en contrôle de gestion ou en analyse financière.

Dans nos formations au marketing nous travaillons le lien de confiance avec le public, sur les dispositions qui doivent être prises  pour informer et protéger les épargnants, montrant comment l’amélioration de la confiance entraine rapidement une croissance des volumes d’épargne et de crédit et donc améliore la viabilité de l’institution.

   Q : Et pour conclure cet entretien sur l’école de la microfinance ?

Réponse

La plupart des clients de la microfinance  sont des micro- entrepreneurs du secteur informel : petits commerçants, vendeurs ambulants, artisans, agriculteurs, etc. Chacun d’eux possède un savoir-faire et sollicite un microcrédit pour développer une petite activité qui sera la source d’un revenu régulier.

Une microfinance qui fonctionne  donne les moyens à chacun de créer ou de développer une activité professionnelle sur le long terme et dans la dignité car elle ne repose pas sur l’assistanat.

Une  microfinance qui dispose d’un personnel et d’administrateurs bien formés participe ainsi à la création du tissu économique local dynamique.

 

L'école de la microfinance est certifiée QUALIOPI

L’école de la microfinance a obtenu la certification qualité Qualiopi pour la qualité de ses prestations.

 

 

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