Comment devenir Directeur d'agence Bancaire ?
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Le parcours de formation du Directeur d’Agence de banque
Merci de suivre le lien ci-après pour accéder à la formation à la gestion des risques en banque
Le parcours de formation du Directeur d’Agence bancaire
A qui s’adresse cette formation ?
Les Directeurs d’agence bancaire ou d’agence de microfinance en prise de fonction
Les Pré-Requis de participation à la formation
Pour être Directeur d’Agence bancaire ou de microfinance, il faut avoir des dispositions de rigueur et d’organisation.
Il faut aussi avoir des aptitudes commerciales.
Le directeur d’agence bancaire doit savoir prendre les décisions adaptées par rapport aux intérêts de l’agence mais aussi aux intérêts de la banque ou de l’établissement de microfinance qui l’emploie.
Devant souvent agir seul et prendre des décisions de façon multidimensionnelle, le Directeur d’agence est méthodique et vigilant par rapport aux risques.
La promotion interne, après quelques années d’expérience, est la voie d’accès la plus courante pour accéder au poste de Directeur d’Agence. Toutefois, les titulaires d’un excellent niveau peuvent être recrutés et suivre une formation interne à la fonction de Directeur d’Agence, complétée par des stages en agence.
Quelle est la durée de cette formation ?
Le parcours en présentiel a une durée de 10 jours se déroulant en deux temps
Une première phase orientée technique bancaire au moment de la prise de fonction constituée de 10 modules pour une durée totale de 5 jours
Une deuxième phase plus commerciale la semaine suivante est constituée de 8 modules de perfectionnement pour une durée totale de 5 jours
Quelles qualifications sont visées par la formation ?
Le directeur d’agence est le responsable du pilotage commercial du management de son équipe, du contrôle, ainsi que de la gestion des risques.
Le métier de Directeur d’Agence est l’un des plus complets et des plus complexes de la banque ou de la Micro-finance.
La formation situe le Directeur d’Agence comme un patron d’une équipe, ayant de nombreuses et lourdes responsabilités.
La formation se fait aussi sur le comportemental du Directeur d’Agence qui doit motiver les employés et agents de crédits, accueillir ses clients, se préoccuper de limiter les risques tout en cherchant à accroître PNB.
Le métier de Directeur d’agence oblige à rechercher de nombreuses situations d’équilibre.
La formation explique comment s’occuper des dossiers spécifiques ou délicats, l’attitude à avoir par rapport aux situations de retards de remboursements, que faire par rapport aux procédures de recouvrement…
Le métier du Directeur d’Agence
La mission du Directeur d’Agence en banque ou en microfinance consiste à développer les performances de l’agence dont il a la responsabilité. L’activité du Directeur d’Agence se répartit entre une présence dans l’agence mais aussi des déplacements réguliers en clientèle ou en prospection, des réunions et missions au siège… Le directeur est un gestionnaire et un manager, il a la responsabilité d’encadrer une équipe et fixe des objectifs à ses collaborateurs.
La formation a pour but d’apporter les compétences qui sont nécessaires pour être en mesure de :
- Organiser son agence
- Gérer les flux de l’agence
- Piloter et mener des actions de développement
- Assurer la sécurité des personnes et des biens
- Valider la conformité des dossiers de crédits
- Organiser la collecte de l’épargne
- Assurer les contrôles internes
- Développer la performance commerciale
- Développer la rentabilité de l’agence
- Manager son équipe, animer et motiver son équipe
- Conduire les changements et évolutions
Les compétences visées après la prise de fonction
Les responsabilités du Directeur d’agence sont de deux ordres indissociables :
- Les unes découlent de la nature même de l’établissement de banque ou de Microfinance qu’il dirige. Il lui faut respecter les lois et règlements en vigueur tout en ayant le souci constant de la mobilisation et de la performance de ses collaborateurs favorisant le travail participatif dans une organisation rationnelle et rigoureuse.
- Les autres découlent de la mission sociale de la Microfinance .Le directeur Il doit tout mettre en œuvre pour que son agence offre, à des populations à faibles revenus, des services financiers de proximité qui permette le développement d’activités génératrices de revenus permettant ainsi de développer leurs très petites entreprises.
- Développer le fonds de commerce de l’agence
- Animer et suivre les activités de développement de l’IMF
- Accompagner les agents de crédit dans leurs actions
- Manager l’équipe au quotidien et accompagner le développement des compétences
- Le Directeur d’Agence doit savoir être autonome car sa fonction peut comporter des moments de réflexions où il sera souvent seul.
Formation auprès d’un Directeur d’une autre Agence
- Une large part est faite aux échanges d’expériences, aux travaux en sous-groupes, aux mises en situation. L’’étude de nombreux cas renforce l’orientation pratique de ce programme.
Le contrôle interne dans un établissement de microfinance
Les établissements de microfinance à l’instar des banques doivent établir une cartographie de leurs risques afin d’identifier tous les risques auxquels leur établissement doit fait face, d’évaluer ces risques , de les mesurer et de les maitriser.
Introduction au contrôle interne
Une Institution de Micro-Finance (IMF) reçoit des dépôts de ses clients, met en place des crédits, suit leurs remboursements, manipule des espèces. Toutes ces actions se font dans le cadre de procédures définies à l’avance. Négligences, oublis, malhonnêteté qui sont possibles comme dans toutes les actions humaines peuvent créer des situations graves comme l’octroi de prêts à des personnes qui ne pourraient pas y avoir droit, la mauvaise affectation des dépôts d’épargne, des fraudes…
Pour limiter ces risques, les IMF mettent en place un système de contrôle lequel constitue une composante essentielle de la gestion d’un établissement et un fondement incontournable pour un fonctionnement sûr et prudent de l’institution.
Pour la zone Afrique Centrale, selon les règlements CEMAC / COBAC, relatif aux conditions d’activité des établissements de microfinance, les institutions de microfinance sont tenues de se doter de la structure minimale de contrôle constituée de :une fonction audit interne, un ou deux commissaires aux comptes. Les institutions de microfinance mutualistes doivent être en outre dotées d’un organe de contrôle.
Document de référence : Règlement N°01/02/CEMAC/COBAC relatif aux conditions d’exercice et de contrôle de l’activité de microfinance dans la zone CEMAC
Suivez le lien ci-après pour accéder directement à la présentation de la formation au contrôle interne :
le contrôle interne en microfinance
Le rôle du contrôle interne est de :
– vérifier la conformité des opérations , de l’organisation et des procédures internes à la réglementation en vigueur, aux normes et usages professionnels et déontologiques et aux orientations de l’organe exécutif ;
– vérifier le respect des limites fixées en matière de prise de risques, notamment pour les crédits à la clientèle et les opérations avec d’autres établissements de crédit ;
– veiller à la qualité de l’information comptable et financière, en particulier aux conditions de conservation et de disponibilité de cette information. (source COBAC)
Le système de contrôle interne fonctionne soit en continu, c’est le contrôle permanent organisé à tous les niveaux de l’institution, soit sous la forme intermittente d’audit ou d’inspections.
Des insuffisances très fréquentes dans les dispositifs de contrôle interne
Du fait de leur origine sociale, les institution de microfinance , ont tardé à se doter de systèmes de contrôles rigoureux comparables à ceux des banques. Le contrôle est plutôt apparu consécutivement à la découverte d’erreurs ou de fraudes ou à la suite de missions de l’autorité nationale en charge du contrôle des IMF. La sécurité des activités est un défi majeur pour la croissance et la pérennité des IMF.
Pourtant c’est bien le contrôle interne qui permet de découvrir rapidement les erreurs, fraudes, retards ou laxisme… Et une erreur corrigée immédiatement coute infiniment moins chère à régulariser qu’une erreur découverte après une longue période qui oblige à une longue série de pointages et reconstitutions. Les différents dysfonctionnements auxquels font face la plupart des IMF sont détectés par le contrôle interne ou par les auditeurs. Il arrive parfois des situations où ce sont les autorités en charge du suivi des IMF qui ont pu détecter ou mettre en évidence des malversations, ce qui a quelquefois conduit à la faillite ou la mise sous administration provisoire d’importantes institutions.
De plus, dans de nombreuses IMF, le contrôle interne ne dispose pas de suffisamment de liberté pour investiguer. Dans des institutions où peuvent exister des conflits d’intérêts (par exemple dans une institution mutualiste, des prêts sont faits aux membres de l’IMF y compris aux administrateurs élus), Il n’est pas toujours clair de connaitre les limites du périmètre contrôlé. Et souvent le contrôle interne se voit refuser d’intervenir la où les risques sont les plus élevés.
A l’évidence, les systèmes de contrôle interne de la majorité des IMF sont perfectibles.
Une institution de microfinance a besoin d’un dispositif de contrôle permanent et fiable.
Le contrôle interne est un ensemble de moyens mis en place dans une entreprise et fait partie intégrante de son organisation
La direction de l’entreprise est responsable de la définition, de la mise en œuvre et de la supervision de ces moyens pour atteindre les objectifs du contrôle interne
Le contrôle interne est l’affaire de tous, et en tout premier lieu des opérationnels eux-mêmes, et ce dans tous les processus (achats et frais généraux , opérations de caisse, étude d’un dossier de crédit, recouvrement, trésorerie …..)
La sécurité des activités est un défi majeur pour la croissance et la pérennité des institutions de microfinance et de leurs agences (risques de fraudes, erreurs, retards, pertes, laxisme…).
Dans une institution de microfinance, la gestion efficace des risques consiste à analyser avec attention toutes les expositions aux risques et à rechercher les moyens pour les réduire.
On note 3 niveaux complémentaires de contrôle :
- L’auto contrôle du titulaire du poste
- Le contrôle interne
- Le contrôle externe
1 L’auto contrôle du titulaire du poste
Le premier contrôle reste bien de s’assurer de l’auto contrôle du titulaire du poste qui doit vérifier ses propres opérations, faire ses ajustements périodiques, ne clôturer une caisse qu’une fois qu’il s’est assuré qu’il n’y avait pas d’erreurs.
2 Le contrôle interne : le contrôle de premier niveau par le hiérarchique
Le contrôle de premier niveau est effectué par le hiérarchique de l’agent.
Cela fait partie intégrante de la responsabilité du hiérarchique de s’assurer de la qualité du travail de son subordonné.
3 Le contrôle interne : le contrôle par le contrôleur interne
Le contrôle de second niveau est un dispositif de l’institution de microfinance, défini et mis en œuvre sous la responsabilité de la direction générale , qui contribue à la prévention des risques
Il est effectué par un contrôleur interne indépendant du hiérarchique
Les contrôles en agence porteront prioritairement sur :
- La qualité des contrôles de premier niveau
- Le contrôle de conformité des ouvertures de comptes
- La qualité des dossiers de demande de crédit
- La vérification des existants (caisse, caisse GAB, cartes, chèques…)
- La maitrise des opérations suspectes au sens du blanchiment et de la lutte contre l’argent du terrorisme.
- La sécurité de l’archivage quotidien
- La sécurité des accès et la surveillance des locaux